La pluviométrie connaîtra encore quelques perturbations durant la grande saison pluvieuse de mars à juin, selon les prévisions de la direction générale de la météorologie nationale (Météo Togo).
Au cours des mois de mars, avril et mai, tout le pays connaîtra une situation déficitaire à tendance normale à l’exception du sud des Savanes où les précipitations normales à tendance excédentaire sont attendues.
Pour la période d’avril, mai et juin, il est prévu une situation déficitaire à tendance normale à l’exception des Savanes où on aura une situation normale à tendance excédentaire.
« Sur le plan agrométéorologique, il est prévu un démarrage tardif à normal de la saison dans toute la zone bimodale. Les dates de fin de saison précoces à normales, sont attendues dans la Maritime et les Plateaux. Les séquences sèches longues à tendance normale sont prévues en début de saison dans la zone sauf le sud-est Maritime où elles seront courtes à tendance normale. Vers la fin de la saison, les pauses pluviométriques seront longues à normales », prévoit la météo.
« La saison va démarrer un peu plus tard et se terminer un peu plus tôt étant donné qu’on aura des longues pauses de pluies au cours de ces cinq mois de prévisions. Donc, il va falloir choisir les variétés qui résistent à la chaleur pour leur permettre de faire un développement normal et accroître les rendements », a expliqué Latifou Issaou (directeur général de Météo Togo).
Sur le plan hydrologique, dans les bassins du Mono, des écoulements déficitaires sont attendus. Par contre, dans le bassin du Lac Togo, des écoulements normaux à tendance excédentaire sont prévus.
Sur le plan agricole, Météo Togo conseille donc de promouvoir l’apport de fertilisants et le choix de variétés à cycles courts tolérantes qui résistent à la chaleur et au manque de pluies avec un haut rendement.
Il est également conseillé de prévenir l’occupation anarchique des zones inondables en particulier dans les agglomérations urbaines et bassins et de veiller à la gestion rationnelle des ressources en eau pour assurer les besoins des barrages hydro-électriques et des aménagements hydro-agricoles. FIN
Chrystelle MENSAH