La communauté universitaire de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) a rendu jeudi après-midi, un grand hommage au Dr. Jacques Fernand Kpati Zomavo Aguey (coordonnateur pédagogique du Master en planification et développement à ladite Université), décédé le 10 février des suites d’une courte maladie.
L’université de Kara a voulu par cette cérémonie, reconnaître l’immense œuvre abattue par l’illustre disparu.
Pour les uns, c’est une « étoile » qui s’en est allée et pour d’autres, l’université de Kara a perdu une partie de sa « saveur ».
Arrivé à l’université de Kara en 2018, Dr. Aguey a su mettre en quatre ans, ses qualités humaines, son expérience avérée en montage de projets.
Les différents doyens qui se sont succédé à la tribune, ont rendu hommage à un « homme très laborieux, rompu à la tâche avec un sens aigu de responsabilité et de professionnalisme ».
« L’université de Kara et la nation togolaise perdent un grand homme !Ta disparition a créé un grand vide que seul Dieu saura combler aussi bien dans ta famille biologique que scientifique », a déclaré M. Adeve, doyen de la Faculté qui loge le Master en planification (FASEG).
« Monsieur Aguey s’est impliqué à l’université de Kara durant un temps relativement court. Pendant les quatre ans, il a fait non seulement pour l’université, mais la communauté environnante. Le souvenir le plus important que je garderai de lui, c’est celui d’une personne engagée pour sa communauté. En quelques années, il a su se faire une personne ressource sur d’innombrables projets », a salué Lawani Ayémi, responsable pédagogique de la licence professionnelle PSE-PDL.
La famille du défunt a de son côté présenté l’héritage laissé par son fils, frère, père Kpati Aguey et a témoigné sa reconnaissance à l’Université de Kara pour tous les soutiens dont elle a bénéficié durant ce deuil.
Le président de l’université de Kara professeur Sanda Komla a de son côté, énuméré les qualités de son collaborateur, « un jeune plein d’empathie et de personnalité ».
Pour lui, Kpati Aguey a « eu un passage court, mais riche et inoubliable à l’université de Kara ».
« D’où il est, il va continuer à nous assister et ses œuvres vont le suivre », a conclu le président de l’Université de Kara. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA