La première édition du grand gala de boxe dénommé «Coupe Eyadèma», qui a mobilisé plusieurs pugilistes du Ghana, du Cameroun, du Bénin et du Togo samedi à la salle concorde de l’Hôtel 2 Février. Le Togolais Constant Padabadi et le Béninois Dagbenon Constant sont entre autres montés au sommet du podium.
Organisé par Tsaphnath-Togo et Prinz Lorenzo Boxing Club et leurs partenaires, ce gala, meublé par six combats masculins et un combat féminin, est destiné à honorer la mémoire du Père de la nation togolaise, feu président Gnassingbé Eyadèma, un amoureux de la boxe et à promouvoir le noble art togolais. Outre les coupes aux plus méritants, des trophées ont été décernés aux différentes personnalités au rang desquelles le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.
Après deux ans sans combat, le champion Prinz Lorenzo a donné l’occasion aux pugilistes togolais et d’autres pays d’Afrique de monter sur le ring à travers la première édition du grand gala de boxe dédié à feu président Gnassingbé Eyadèma qui aimait la boxe comme d’ailleurs ses paires Félix Houphouet-Boigny et Joseph Mobutu Sessesséko.
Au total six combats masculins et un autre féminin ont meublé la soirée agrémentée également par des artistes de la chanson togolaise.
Parmi tous les combats de la soirée, quatre ont particulièrement retenu l’attention du public. D’abord le challenge de la catégorie des semi-lourds a opposé le Togolais Constant Padabadi au Ghanéen Amel Lamanyii dans un combat de 4 rounds de 3 minutes.
Au premier round, les deux pugilistes se sont observés mutuellement. C’est au 2e round que le Togolais a commencé par titiller son adversaire avant de grandes actions d’envergure. Et au round 3, Constant Padabadi, dans un enchaînement d’actions offensives, a contraint son challenger ghanéen à l’abandon, comme a-t-il confirmé à son habitude.
L’autre combat attractif de la soirée a été celui qui a opposé dans la catégorie des super-moyen, le Camerounais d’un bon gabarie et d’une forte carrure, Rudel Walpet au Togolais Apollinaire Siou.
A l’image de «l’éléphant et la fourmi», le public s’attendait à un K.O sans appel qui attendait le Togolais Apollinaire Siou.
Mais quelle surprise ! Dès déjà au premier round, le colosse Camerounais a éprouvé d’énormes difficultés à se faire valoir devant le teigneux togolais. Le même scénario a été observé au second round, avant le 3e où le pugiliste togolais a sorti son grand talent pour pousser le géant Camerounais à abandonner le combat.
Une brave sensation du boxeur béninois Constant Dagbenon
Du côté de la catégorie des plumes, le Béninois Constant Dagbenon était face au Togolais Michel Kadanga. Au premier round, le Togolais a failli mettre au K.O après coup violent qui a percuté le Béninois, touché sévèrement à l’épaule. Malgré ce déséquilibre, le Béninois a tenu bon et a poursuivi le combat avec une résistance accrue jusqu’au 2e round.
Au 3e round, le Béninois a complètement repris du poil de la bête et au 4e, il a réussi à mettre le Togolais pour la première fois en genou sur le tapis avant la fin. A l’unanimité, les juges arbitres ont déclaré le Béninois vainqueur du combat. La dernière attraction de cette soirée a été du côté de la gent féminine avec un combat entre les Togolaises Isabelle Kuegah et Cynthia Jibidar.
La victoire de Cynthia s’est dessinée dès le premier round ou elle a assené des coups successifs à son adversaire. Elle a maintenu le cap aux 2e et 3e rounds, avant de mettre au K.O Isabelle Kuegah au dernier round.
Trois autres combats masculins ont ouvert les hostilités de la soirée. Il s’agit du combat dans la catégorie des 55 kg qui a donné la victoire à David Dossavi face à Sylvestre Apovo. Du côté de la catégorie des welters, Padode Djakpan est venu à bout de Samuel Pignang par K.O technique. Enfin, toujours chez les welters, Siou Malagba termine vainqueur par K.O technique devant Ouadan Pompire.
Au registre des récompenses, outre des coupes remises aux vainqueurs, des trophées ont été décernés aux personnalités avec en tête le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé et reçu par M. Blaise Kindou, au Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, au ministre des Sports et des Loisirs, Dr. Lidi Bessi-Kama, à l’ancien président de la Fédération Togolaise de Boxe, Kélani Bayor et au président du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo), Akpaki Deladem et à bien d’autres partenaires. Au terme de cette soirée de gala de boxe, le promoteur Prinz Lorenzo s’est réjoui de la réussite de l’évènement.
Il est revenu sur les objectifs du Gala qui ne sont autres que rendre hommage à la mémoire du feu président Eyadèma qui était un fan de la boxe et promouvoir les jeunes talents togolais, physiquement très forts du nord au sud et qui ont besoin de la technique, en les offrant des rings pour pouvoir évoluer.
En observateur de connaisseur de la boxe, le promoteur a d’ores et déjà détecté les Togolais Constant Padabadi et Apollinaire Siou qui seront les futurs champions qu’on peut espérer sur le plan mondial pour le Togo. Il a enfin promis que ce gala sera pérennisé pour le bien des jeunes talents togolais.
Siméon EGBADE (Togo Presse)