Des acteurs de l’agriculture biologique et de l’agro écologie ont entamé ce jeudi 24 février à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), un atelier national de dialogue pour la création d’une association unique, afin de relever les défis qui s’imposent au secteur de l’agriculture au Togo.
Prennent part à cette rencontre de deux jours, des responsables des Associations agricoles venus des cinq régions économiques du pays.
Cet atelier d’échange est une initiative de l’Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (U.ONG.TO), grâce à l’appui financier de l’Union européenne et de la GIZ à travers le Ministère fédéral de la Coopération Économique et du Développement (BMZ).
Il vise notamment à générer un débat éclairé avec l’ensemble des Organisations de la Société Civile (OSC) de l’agriculture biologique et de l’agro-écologie sur le processus de mise en place d’une association unique.
Il s’agit de créer un cadre propice pour la mise en place de cette association des OSC au Togo et de développer une stratégie par consensus pour une appropriation de ce projet.
Les participants vont suivre des communications portant sur des thématiques choisies selon les objectifs de cette rencontre : « Comprendre l’agriculture biologique et ses implications », « Pourquoi mettre en place une association qui intègre les différentes parties prenantes d’une association nationale unique », « Association nationale unique d’agriculture biologique et de l’agro écologie : avantages et inconvénients pour le Togo ».
Les participants vont également s’inspirer du cas spécifique de la côte d’Ivoire, pour mieux orienter et articuler leur projet.
A l’ouverture des travaux, le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh salué et loué les efforts des organisations de la société civile en matière de développement et surtout de la promotion du bien-être des populations.
Pour lui, le présent atelier s’inscrit dans la droite ligne de la politique du gouvernement en matière du développement de l’agriculture.
II a encouragé tous les acteurs à véritablement s’engager et s’unir pour le développement de ce secteur, tant prôné par le gouvernement pour lutter contre la faim et la pauvreté.
Selon Ahokpè Tomago (point focal U.ONG.TO/section Plateaux et Directeur exécutif de l’ONG SOS VITA), il s’agit à travers cette rencontre, de créer une entité forte et disciplinée pour ensemble, promouvoir non seulement le secteur agricole mais aussi permettre aux acteurs de vivre décemment de leur activité.
Il a témoigné sa gratitude au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers pour les appuis multiformes visant à faire de l’agriculture un secteur référentiel dans l’économie nationale. FIN
D’Atakpamé, Yorou Issifou