Les Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) de Cotonou et de Parakou (environ 400 km au nord de Cotonou) entrent officiellement dans le portefeuille du ministère de la santé, avec la cérémonie officielle de passation de charges mercredi entre le ministre chargé de la défense Fortuné Alain Nouatin et le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Cette cérémonie de passation de charges vient en application des dispositions de l’article 11 du décret 2021-571 du 3 novembre 2021 portant attribution, organisation et fonctionnement du ministère de la santé qui place dorénavant les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) sous la tutelle du ministère de la santé. Ainsi, les deux hôpitaux, de même que leurs services connexes passent officiellement sous l’autorité du Ministère de la santé qui en assure la gestion fonctionnelle et technique.
Quant à la gestion administrative de la carrière du personnel militaire, elle reste et demeure à la charge du Ministère de la défense nationale.
Au cours de la séance, les deux ministres ont expliqué les fondements de cette réforme.
Pour le ministre de la santé, ce changement de tutelle vise à réaliser l’unicité du système de santé afin d’assurer une offre de soin de qualité aux populations. « Nous sommes venus formaliser le transfert de cette tutelle et profiter de l’occasion pour expliquer au personnel, les raisons qui ont motivé la décision du gouvernement, les avantages qu’on peut en tirer notamment en matière d’une utilisation plus rationnelle du personnel de santé mais aussi en matière d’efficience des réformes en cours notamment au niveau de la carte sanitaire du Grand Nokoué et plus globalement du système de santé », a-t-il souligné.
Après la formalisation du transfert, suivra la phase relative à la prise d’arrêtés d’application pour organiser le fonctionnement des hôpitaux ainsi que la gestion de la carrière du personnel militaire qui continuera par être assurée par le Ministère de la défense.
« Nous allons passer très vite en phase d’opérationnalisation pour le bien-être de nos populations », a souligné le ministre de la santé. FIN
Savoir News