Une équipe d’inspecteurs et de contrôleurs du ministère du commerce est descendue ce mardi sur des marchés, afin de toucher du doigt la réalité des prix des produits de grande consommation. Du marché d’Adidogomé à Agoè Assiyéyé, l’équipe est passée également par Hedzranawoé et Akodessêwa.
Le prix du bol de maïs est passé de 500 à 1000 F.CFA. Le bol du haricot est vendu à 1800F.CFA et le soja à 1200 F.CFA. Les autres produits suivent pratiquement la même courbe.
« Le cadre législatif donne la possibilité aux inspecteurs du commerce d’effectuer des contrôles sur les marchés. Les dispositions légales prévoient en cas de hausse excessive des prix, d’infliger des amendes aux commerçants qui se prêtent à ces jeux-là », a souligné Mme Kafui Adovon (Chef division contrôle de la concurrence et de la prévention des fraudes).
« Ce contrôle vient renforcer davantage, certaines mesures qui ont été prises pour éviter ces hausses de prix », a-t-elle ajouté.
On assiste ces derniers mois, à une hausse exagérée des prix des produits de grande consommation, notamment des céréales. Cette situation observée presque partout en Afrique et dans le monde est l’une des conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Dans son message de vœux du nouvel An jeudi dernier, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a annoncé des actions de contrôle des prix sur les marchés du Togo.
« Des actions vigoureuses de contrôle des prix seront renforcées et se multiplieront sur toute l’étendue du territoire national », avait-il martelé.
Mardi soir, le ministère du commerce a dans un communiqué rendu public, mis à la disposition du public, un numéro vert pour « signaler et dénoncer toutes pratiques anormales de commerce » qui pourraient échapper à ses équipes d’inspecteurs et de contrôleurs de commerce.
« Pour toutes pratiques anormales du marché, notamment la spéculation sur les prix, la vente de produits périmés ou avariés, composez gratuitement le +8585+ ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », précise le communiqué. FIN
Edem Etonam EKUE