Des trophées d’excellence et des certificats d’appréciation ont été remis ce jeudi à Lomé à certains centres de santé partenaires du projet « Ending AIDS in West Africa » (EAWA), financé par l’Agence internationale des États-Unis pour le développement (USAID) et le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR).
La cérémonie a été présidée par l’Ambassadeur des États-Unis au Togo Eric Stromayer, en présence des représentants du ministère de la Santé, du Conseil et du Programme national de lutte contre le SIDA (CNLS et PNLS), d’institutions onusiennes en charge de la santé au Togo et des associations de personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Le gouvernement des États-Unis à travers l’USAID et le PEPFAR accompagne les efforts des gouvernements des pays de l’Afrique de l’Ouest, dans la lutte contre le VIH/SIDA.
A cet effet, il a été mis en œuvre, depuis plus d’une dizaine d’années, au Togo, et dans d’autres pays de la région, plusieurs projets contribuant à l’atteinte des objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA à l’horizon 2025.
En continuation de ce soutien aux pays de l’Afrique de l’Ouest, et vu les progrès réalisés par le Togo dans la lutte contre le VIH/SIDA, le Togo a pu bénéficier d’un financement additionnel de deux ans, d’un montant de 14,036 millions de dollars à travers le programme PEPFAR.
Ce financement acquis pour la période allant d’octobre 2019 à septembre 2021 est piloté par l’USAID, qui a confié la réalisation des composantes offre de service, suivi-évaluation, et renforcement des systèmes de laboratoire au projet Ending AIDS in West Africa (EAWA), mis en œuvre par FHI 360, la gestion de la chaîne d’approvisionnement au projet Global Health Supply Chain-Francophone Task Order (GHSC-FTO) et la veille communautaire au Réseau CUPIDON.
Résultats excellents
Au sortir de la 2ème année de mise en œuvre de ce financement PEPFAR, les centres de santé, partenaires du programme au Togo sont primés pour l’excellence de leurs résultats.
Les deux premières années du programme PEPFAR devraient permettre d’intensifier la mise en œuvre des stratégies d’identification de personnes positives au VIH, leur enrôlement et leur maintien dans les soins, et la suppression de leur charge virale.
Au-delà des exigences minimales du PEPFAR, en termes de politique à adopter, le Programme PEPFAR contribue aussi à adresser des questions structurelles relatives à l’amélioration de la prévention, l’efficacité du dépistage, l’enrôlement et la rétention sous traitement, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement, l’acquisition des produits de base pour la prévention, les soins, et le traitement, ainsi que la capacitation du système des laboratoires de mesure de la charge virale, et le renforcement du système de gestion des données et de veille.
Pour la 2ème année de mise en œuvre (Octobre 2020-Septembre 2021), le programme PEPFAR a contribué fortement aux efforts du pays en matière de lutte contre le SIDA, au travers d’un partenariat avec vingt-quatre (24) centres de santé répartis dans trois régions à fort poids épidémiologique VIH, qui ont été sélectionnés en collaboration avec le ministère de la Santé et le CNLS.
C’est ainsi qu’au travers du programme et sur la période susmentionnée, 8 609 nouvelles personnes ont été testées positives au VIH, 8 469 ont été nouvellement arrimées au circuit de traitement ARV, et 38 744 patients sont actuellement sous traitement ARV sur les 24 sites soutenus par le PEPFAR.
Ces résultats satisfaisants sont d’autant plus remarquables qu’ils ont été accomplis dans un contexte difficile liée à la persistance de la pandémie COVID-19 et ses effets contraignants sur la mise en œuvre des activités.
Chrystelle MENSAH