Légume appartenant à la famille des Malvacées, le gombo est typique de l’alimentation africaine. On le retrouve également dans le sud de l’Europe, en Inde, au Moyen-Orient, aux Antilles et en Amérique du Sud. Appelé aussi okra, il est consommé cru, cuit et parfois sous forme déshydratée. Sa saveur et sa texture particulière, ainsi que les composés nutritifs qu’il contient en font un légume exceptionnel.
Riche en vitamine C et en antioxydants, le gombo préviendrait certaines maladies malvenues en cas de diabète. Les fibres alimentaires du gombo agiraient aussi contre certaines maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC…).
La vitamine C contenue dans le gombo stimule le système immunitaire en favorisant la création de globules blancs dans l’organisme. Ce légume tout-terrain agit également comme anti-rides car ses antioxydants combattent l’excès de radicaux libres responsable du vieillissement tissulaire.
Si son goût peut surprendre au premier abord, le gombo gagne malgré tout à être connu car lorsque l’on sait le cuisiner, il se révèle être un ingrédient à la fois original, délicieux et hautement nutritif. Peu calorique mais riche en fibres, il permet d’augmenter l’effet de satiété du repas et est donc un précieux allié dans le cadre d’une alimentation minceur.
Au Togo, sa culture est pratiquée par les petits exploitants agricoles à cause de ses nombreux avantages. Le gombo est une culture qu’on peut faire toute l’année bien que sa croissance soit fortement ralentie en période fraîche. Les variétés les plus performantes sont : Volta, Clemson et Lima.
Le gombo contient une gomme mucilagineuse, c’est-à-dire qu’elle gonfle au contact de l’eau et produit une substance épaisse et visqueuse. Cette gomme peut être utilisée comme épaississant dans diverses préparations culinaires (soupes, ragoûts, etc.).
Le gombo se trouve frais en saison. On peut également trouver du gombo surgelé, en conserve ou mariné. Les gombos frais doivent être à la fois fermes et tendres pas mous, d’un beau vert vif et exempts de meurtrissures.
Pour une conservation optimale au réfrigérateur : bien essuyer les gombos pour enlever l’eau. Ils se garderont au maximum une semaine dans un sac de plastique perforé. S’ils virent au noir, il ne reste plus qu’à les jeter.
Au congélateur : les blanchir deux minutes, les refroidir à l’eau glacée, les égoutter, les laisser entiers ou les couper en fines tranches et les mettre au congélateur. Ils s’y conserveront environ un an.
Attention, en raison de sa forte teneur en fibres alimentaires, le gombo peut engendrer des désagréments d’ordre digestif chez les sujets sensibles. Sa consommation est donc à adapter à la tolérance digestive individuelle. Le fait de cuire le gombo et de le consommer associé à d’autres aliments peut déjà fortement atténuer les symptômes. FIN
Lu et proposé par Chrystelle MENSAH