Les députés togolais ont été bien outillés vendredi à Lomé, sur les mécanismes d’évaluation de l’Examen périodique universel (EPU), initiative de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec des Ongs.
Le Togo présentera du 24 janvier au 4 février 2022 – à l’occasion de la 40ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies – les « avancées enregistrées » en matière de protection des droits de l’homme pour le compte du troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU).
Cette formation, permettra surtout aux députés togolais de se mettre au pas. Cet exercice a pour objectif de permettre aux députés de mieux maîtriser les mécanismes de fonctionnement et les étapes clés du processus de l’EPU, de même que les bonnes pratiques, ce qui leur permettra d’assumer à bon escient leur rôle régalien : celui du contrôle de la mise en place effective des cadres juridiques ou autorisation de ratification, l’étude des rapports et les auditions.
Il a été également question de l’interaction du parlement avec les institutions de la République notamment la CNDH.
« L’EPU, même s’il est un mécanisme des Nations Unies, est aussi et surtout un processus national au sein duquel toutes les parties prenantes dont le parlement, doivent participer », a souligné Yaovi Sronvie (Président par intérim de la CNDH).
Le Vice-président de la commission permanente des Droits de l’Homme, Kossi Hounakey, a de son côté, réitéré la disponibilité de l’Assemblée nationale à accompagner l’exécutif dans ses efforts de protection des droits de l’homme.
Pour rappel, l’EPU, établi par la résolution 60/251 du 15 mars 2006 de l’Assemblée générale des Nations Unies, est un processus qui consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.
Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme, et chaque Etat à l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
L’objectif ultime de l’EPU est d’améliorer la situation des droits de l’homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent. FIN
Omer/Rédaction