Des membres d’organisations partenaires de l’Ong Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) ont poursuivi ce vendredi, leur atelier de cinq jours entamé depuis lundi à Kpalimé sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) et en Théorie du Changement (TOC), a constaté l’Agence Savoir News.
Initié par +Action Solidarité Tiers Monde+, cet atelier vise notamment à amener les partenaires de l’ASTM au Togo à maîtriser la GAR et à connaître ses différences et complémentarités d’avec la Gestion de Cycle de projet.
Prennent à cette rencontre, des membres de cinq organisations : Centre International de Développement Agro-Pastoral (CIDAP) à Niamtougou, Solidarité en Action pour la Lutte contre la pauvreté (SALUT) à Lomé, le Centre d’Action pour le Développement Rural (CADR) à Kouma (Kpalimé) ; les Gens des Médias de la Région des Savanes (GEME-SA) à Dapaong, l’Institut Africain pour le Développement Economique et Social (INADES-Formation Togo) à Lomé et Tchamba.
Ce conclave permettra aussi aux participants, d’élaborer et d’utiliser les outils de la GAR et d’être capables de mettre en place un système de gestion axée sur les résultats et de l’utiliser.
« Dans les approches classiques, l’accent était mis sur les ressources dépensées dans les activités réalisées sans forcément se préoccuper des changements réels ou bien des résultats concrets dans la vie des bénéficiaires », a souligné Detchinli Kodjovi (consultant), expliquant les concepts GAR et TOC.
Ainsi, pour améliorer la situation réelle des bénéficiaires des différents projets d’aide publique au développement ou de solidarité internationale, il faut une « gestion axée sur les résultats », a-t-il martelé.
Dans les réflexions, a poursuivi M.Detchinli, les acteurs de développement ont adopté la gestion axée sur les résultats comme l’une des méthodes clé d’intervention, devant désormais guider les actions des acteurs au développement.
Kumessi Maxwelle Evénunye (directeur exécutif de l’ONG CADR) a de son invité les participants à une grande attention, afin que cette formation leur soit bénéfique : « nous devons nous améliorer pour nous perfectionner davantage, afin de mieux conduire les projets ».
« Il faudrait qu’à la fin de cette formation, chacun fasse bon usage des acquis, car elle permettra d’améliorer non seulement leur façon de gérer, mais aussi de contribuer efficacement à l’atteinte du développement durable dans leurs communautés et dans le pays », a appuyé Mme Soka Babédanka (représentante du conseil d’administration du CIDAP centre/Baga). FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction