Des maires et leurs adjoints, des commissaires de police, des chefs de brigades, ainsi que des points focaux de la région des plateaux ont été mieux outillés sur la gestion des dossiers relatifs aux cultes, lors d’un atelier tenu vendredi 12 novembre à Atakpamé.
C’est une initiative du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires à travers la direction des cultes avec l’appui du Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL), cofinancé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et par l’Union européenne et mis en œuvre par la GIZ.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée nationale de sensibilisation à l’intention des élus locaux.
L’objectif est de permettre aux participants d’avoir une bonne connaissance du cadre institutionnel, législatif et réglementaire régissant les cultes et de maîtriser les procédures administratives de gestion des contentieux liés aux cultes et les règles applicables aux décisions de suspension des activités d’un lieu de culte.
Il s’agit surtout de bien les outiller pour une gestion efficiente des dossiers liés aux cultes au Togo.
Ils ont été édifiés à travers diverses communications notamment « le cadre juridique et institutionnel de l’exercice des cultes : rôles des élus locaux » et « la gestion administrative du contentieux lié à l’exercice des cultes ».
La rencontre, a souligné Pali Essossinam (directeur de la Décentralisation et des collectivités locales), vise à renforcer les capacités de ces élus locaux et autres acteurs qui concourent à l’exercice des cultes dans le pays, afin de s’accorder sur sa compréhension et mieux gérer les cultes.
« Le législateur a conféré les compétences aux communes au niveau de la décentralisation dans l’application qui touchent l’exercice des cultes », a-t-il précisé.
Les ministères de la sécurité et des armées constituent le bras fort dans la mise en exécution des décisions prises par l’autorité pour établir l’ordre dans l’exercice des cultes sans oublier d’autres acteurs impliqués, a-t-il ajouté. FIN
D’Atakpamé, Victoire/Rédaction