La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a infligé ce dimanche des sanctions individuelles aux membres de la junte au pouvoir au Mali, lors d’un sommet extraordinaire tenu à Accra.
Les dirigeants ouest-africains ont également planché sur la situation en Guinée. Le président togolais Faure Gnassingbé, s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères Robert Dussey.
La junte au pouvoir est censée organiser les élections le 27 février 2022 au Mali, mais elle a « officiellement écrit » au président en exercice de la Cédéao, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, lui notifiant qu’elle ne pourra tenir ce scrutin à cette date, d’où la décision de la Cédéao.
Selon Jean-Claude Kassi Brou (président de la Commission de la Cédéao), « toutes les autorités maliennes de la transition sont concernées par des sanctions qui vont entrer en application immédiatement ».
On peut noter comme sanctions, l’interdiction de voyager et le gel des avoirs financiers des membres de la junte au pouvoir, a-t-il souligné.
Ces sanctions visent aussi les membres des familles des intéressés. Le 16 septembre dernier, la Cédéao avait exigé des militaires au pouvoir, le « respect strict du calendrier de la transition ».
Par ailleurs, l’organisation sous-régionale a maintenu, au cours de ce sommet d’Accra, les sanctions individuelles contre les militaires au pouvoir en Guinée. FIN
Edem Etonam EKUE