Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a achevé son séjour à Glasgow (Écosse) où il a participé à la 26e Conférences des parties sur le changement climatique (COP26), a appris mercredi l’Agence Savoir News de source officielle.
Ce sommet, qui prendra officiellement fin le 12 novembre, est considéré comme une grande occasion pour les différents États de réfléchir, afin d’ »éviter un réchauffement catastrophique de la planète », selon les scientifiques.
La COP26 intervient six ans après la COP21 et l’Accord de Paris. Les enjeux sont confrontés à des réalités complexes dès lors qu’il faut passer des intentions à l’action.
Au Centre de conférences de Glasgow où il a été accueilli le 1er novembre par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président Faure Gnassingbé et ses pairs ont planché sur plusieurs thématiques liées aux changements climatiques.
Six années après la COP21, l’évaluation de la situation et les projections du réchauffement de la planète révèlent que la plupart des engagements pris restent encore à tenir.
Signataire de l’Accord de Paris sur le climat, le Togo a rehaussé ses ambitions, en portant ses contributions déterminées au niveau national de 11,14% à 20,51%.
Plusieurs activités du PR
Mardi, le président togolais a participé à de nombreuses activités, notamment l’événement de haut niveau «Action sur les forêts et l’utilisation des terres», le lancement du Global Methane Pledge (engagement mondial sur le méthane) initié par le Président des États-Unis d’Amérique en collaboration avec l’Union européenne, de même que la cérémonie inaugurale du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) pour l’accélération de la transition énergétique et le sommet de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.
En marge des travaux, Faure Gnassingbé a accordé des audiences à plusieurs personnalités, notamment la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Mme Paricia Espinosa, l’Ambassadrice régionale de la COP26 pour l’Afrique, Mme Janet Rogan et le Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemareck.
À l’instar de la stratégie nationale «Togo vert» qui vise à inverser le mix énergétique en portant à 50%, la part des énergies renouvelables à l’horizon 2025, le pays met en œuvre des plans d’action climat, couvrant des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’eau, l’industrie, les ressources forestières, l’énergie et les mécanismes d’inclusion financière et de couverture des risques climatiques.
Rappelons que lundi à Glasgow, plusieurs chefs d’État ont défilé pour trouver des accords sur la lutte contre le réchauffement climatique. Joe Biden et Emmanuel Macron se sont exprimés dans l’après-midi, mais Recep Tayyip Erdogan a annulé sa venue, ses exigences sur la sécurité n’étant pas satisfaites.
Cette COP26 a rassemblé lundi, plus de 120 dirigeants mondiaux autour du réchauffement climatique. FIN
Edem Etonam EKUE