Le bilan à mi-parcours de la campagne nationale de reboisement lancée le 1er juin dernier, a été présenté à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), lors d’une rencontre présidée par le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin.
Le gouvernement s’est engagé à reboiser d’ici à l’horizon 2030, 1 milliard d’arbres conformément à sa feuille de route 2020-2025, afin de faire du Togo, un « pays vert ».
La campagne de reboisement 2021 lancée depuis le 1er juin par les plus hautes autorités du pays et les différentes rencontres organisées par le ministère, ont permis de mobiliser plusieurs acteurs.
Pour l’atteinte des objectifs fixés, la direction régionale de l’environnement et des ressources forestières plateaux a joué un rôle dans l’accompagnement des collectivités locales, des communautés et des populations, pour les encourager à reboiser et à entretenir leurs plantations et à participer à la sauvegarde du potentiel forestier existant.
La rencontre de Kpalimé a permis de présenter le bilan à mi-parcours du reboisement effectué par ces différents acteurs dans la préfecture de Kloto, d’apprécier les efforts consentis eu égard au début tardif de la saison pluvieuse, de voir ce qui reste à faire et d’encourager les populations à redoubler d’effort dans la mise en œuvre de cette campagne.
La délégation du ministère de l’environnement a présenté la situation, relevé les difficultés rencontrées et proposé les approches de solutions, afin de définir la stratégie visant à mobiliser les superficies à reboiser les années à venir.
Après les échanges, les acteurs et les autorités préfectorales et municipales se sont rendus sur le site du lycée de Kpodzi, l’un des sites de reboisement.
Sur les lieux, ils ont apprécié la croissance des 600 plants mis en terre le 1er juin dernier ainsi que les différentes essences, notamment les plants d’eucalyptus, associés aux terminalia superba, aux azadirachta indica et aux melina arborea.
Pour le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, la particularité de cette année, c’est le début d’un vaste programme national de reboisement du gouvernement qui voudrait reboiser d’ici 2030 1 milliard d’arbres sur le territoire national.
Selon le préfet, il faut aujourd’hui, un développement durable, c’est-à-dire celui qui prend en compte le social, l’économie et l’environnement.
Au regard des résultats obtenus, le représentant du pouvoir central a invité les acteurs à redoubler d’efforts pour mieux faire encore.
Pour le commandant Ouro-Bang’na Solizama (directeur régional Plateaux de l’environnement et des ressources forestières), il est important, après quelques mois de campagne de reboisement, qu’ils rencontrent les acteurs impliqués pour faire une évaluation.
« Il faut arriver à mobiliser les terres et les acteurs et les accompagner techniquement et financièrement pour l’atteinte de l’objectif », a-t-il précisé.
« Le développement du couvert forestier avec la promotion de la foresterie privée permettra d’accroître les services éco systémiques pour le bien-être des populations locales », a-t-il ajouté. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction