La rentrée scolaire à peine démarrée ce lundi, les responsables de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) menacent de paralyser le secteur.
Ils exigent la satisfaction de leurs revendications dans un « bref délai », les grèves des 16, 17 et 18 novembre 2020 n’étant que suspendues.
Ces enseignants exigent notamment la proclamation des résultats du dernier concours de recrutement de fonctionnaires enseignants et de conseillers d’orientation, ainsi que le paiement des « primes spéciales promises par gouvernement ».
Ils réclament également « la gratification exceptionnelle promise à tous les enseignants à compter de janvier 2021, en vue de la préservation d’un climat d’apaisement et de sérénité dans le milieu éducatif », a souligné Hounsime Sénon.
« Nous demandons aussi des mesures d’accompagnement et de dotation non mises à disposition à temps des chefs d’établissement primaire et secondaire pour une rentrée scolaire prévue pour le 20 septembre et reportée au 27 septembre », a-t-il ajouté.
« Les grèves des 16, 17 et 18 novembre 2020 n’avaient été que suspendues et sont susceptibles d’être reconduites et transformées en mouvement d’humeur dans un bref délai au cas où les promesses faites ne se concrétisaient pas », a averti le secrétaire général de la FESEN.
Rappelons que quelque 3 millions d’élèves ont repris le chemin des classes ce lundi au Togo dans un contexte marqué par la pandémie à la Covid-19.
C’est la deuxième année consécutive que les élèves des écoles primaires, collèges et lycées du pays, entament les cours dans une telle situation, avec leur masque au visage.
Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé les a invités à « à chérir l’effort et l’excellence au travail ». FIN
Junior AUREL