Des maires, adjoints aux maires, secrétaires généraux, responsables et agents d’état civil de cinq communes (Kloto1, Yoto1, Zio1, Amou1, et Ogou1) participent depuis jeudi 2 septembre 2021 à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), à un atelier de deux jours d’évaluation des appuis en matière d’état civil et mise en place de dispositif de pérennisation des acquis à Atakpamé.
Cet atelier a reçu l’appui du Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL), cofinancé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (le BMZ) et par l’Union européenne, mis en œuvre par la Coopération technique allemande (GIZ).
Cette rencontre a pour objectif de passer en revue les activités réalisées, de constater les éléments de succès et d’échec, d’identifier les acquis, de définir et de mettre en place des mesures pour leur pérennisation.
Autrement dit, cet atelier permettra de faire le bilan des 5 ans de parcours effectué entre les communes partenaires et le ProDeGoL.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel chargé de l’état civil des communes partenaires de ProDeGoL en matière d’organisation, de gestion, de coordination des services d’état civil, de la tenue correcte des registres, de l’organisation et gestion des archives, de la reliure et l’archivage des registres d’état civil.
A la fin de la rencontre, des recommandations et approches de solutions faites par rapport aux faiblesses constatées, seront établies et traitées au niveau national pour l’élaboration d’un système harmonisé en matière d’état civil dans les communes sur l’ensemble du territoire national.
Les participants seront édifiés à travers plusieurs communications dont une communication préliminaire sur le contexte, objectifs et résultats attendus des exposés évaluatifs des communes, des exercices de capitalisation (identification de leçons ; dispositif pratique de pérennisation) et une autre communication sur le « Mécanisme de suivi de la mise en œuvre du dispositif de pérennisation ».
Dans son intervention à l’ouverture des travaux, Amegnonan Kossi (Maire de la Commune Yoto1 et représentant Mme le Maire Ogou1) a témoigné des appuis multiformes que la GIZ à travers ProDeGoL, apporte ces dernières années aux communes.
Évaluer le travail effectué et prendre des décisions idoines
« Parmi ces appuis, il y a une partie réservée à la modernisation des services d’état civil dans les communes togolaises. Après 5 ans de chemin parcouru, il est très important d’évaluer le travail effectué et de prendre des décisions idoines pour la pérennisation des acquis », a-t-il souligné.
Pour Awume Yawo (Conseiller Technique Coordonnateur thématique état civil à ProDeGoL), depuis quelques années, des processus ont été conduits, des activités visant à rendre plus performants les services d’état civil et à rendre meilleure la qualité des services rendus aux populations dans le seul but de les satisfaire au mieux ont été réalisées.
Pour faire un bon bilan, a-t-il poursuivi, il faut identifier et définir des mécanismes pertinents de pérennisation des acquis, car la pérennisation des acquis constitue une urgence d’autant plus que le programme est en fin de phase.
« Il faut mettre en place au niveau des communes, des mécanismes pour préserver ce qui a été fait. Nous voulons inviter les communes à réfléchir et à maintenir ces acquis sans l’accompagnement de la GIZ, ni d’autres partenaires », a-t-il ajouté.
Dogo Tchala (secrétaire Général Kloto1 et participant) a salué cette initiative de ProDeGoL qui ne ménage aucun effort pour accompagner les communes en matière d’état civil: « A travers ce programme, les recettes de la commune ont été boostées. En matière d’état civil, il y a la qualité des actes, ce qui n’existait pas. Des dispositifs évitant des fraudes au niveau de l’expédition des actes de l’état civil, ont été mis en place etc… ».
Selon Logossou Kokou Joseph (Consultant en Décentralisation), sur les cinq ans passés, la question de qualité des actes établis est grandement résolue ainsi que la conservation et l’archivage des pièces d’état civil pour leur pérennisation.
« Des voyages d’études ont été faits dans ce cadre et les résultats ont été partagés avec toutes les communes toujours dans l’esprit d’améliorer le service aux citoyens, le principe de l’établissement accéléré des pièces d’état civils est acquis au niveau des communes », a-t-il apprécié. FIN
D’Atakpamé, Victoire/Rédaction