Les artistes et apprenants des quartiers de Nyivémé et de Kpégolonu à Kpalimé (120 Km à l’ouest de Lomé) ont été sensibilisés sur l’importance de l’usage des poubelles et les conséquences de la mauvaise gestion des emballages plastiques, a constaté le correspondant de l’agence Savoir News.
Cette action de l’association Ensemble Pour l’Humanité (EPH) s’est déroulée du 30 août au 1er septembre sous le thème « Qui vit sans poubelle vit dans la poubelle ». Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de conscientisation des populations de la ville de Kpalimé qu’elle organise du 23 août au 23 septembre sur l’importance de l’utilisation des poubelles et de la gestion des emballages plastiques pour un environnement décent. Il s’agit de les aider à adopter de meilleurs comportements et de les accompagner dans la gestion des déchets et l’utilisation des poubelles.
Cette campagne auprès de la population a été aussi une occasion pour les initiateurs de coller des affiches et d’installer 10 poubelles aux endroits stratégiques et des services de la ville de Kpalimé.
Elle a reçu l’appui technique et financier du ministère du Développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, ainsi que de l’ONG Harvesters Crew (H.C).
L’objectif est de faire prendre conscience aux populations et aux apprenants, des impacts que génèrent les rejets de déchets ménagers dans la nature, sur l’environnement et sur la santé et de les aider à adopter un bon comportement en faveur de la préservation de l’environnement.
La sensibilisation s’est déroulée au Bar restaurant Macumba au quartier Nyiveme et au Bar chez Corneille à Kpégolonu où l’orateur a échangé avec des apprenants, artistes et commerçants, sur les impacts que génèrent les sacs plastiques sur l’environnement et à l’utilisation de sacs biodégradables comme alternative et des poubelles.
– Qui vit sans poubelle vit dans la poubelle –
Au cours de la sensibilisation, M. Dadji Kossi Déhoindji de EPH a discuté avec les populations sur l’importance des poubelles, les conséquences du rejet des sachets plastiques partout et surtout dans les caniveaux et rivières, les dangers de la consommation des aliments chauds dans des emballages plastiques, les conséquences de la mastication des sachets par les enfants après avoir bu du jus et autres.
Il a rappelé que la situation actuelle vis-à-vis de la gestion des déchets est alarmante et génère d’importants impacts négatifs sur l’environnement, à travers la pollution des sols et de l’eau, précisant que la mauvaise gestion des déchets met en péril les conditions de vie des populations si des dispositions appropriées ne sont prises.
Selon M. Dadji, cette mauvaise gestion met à mal non seulement l’environnement, mais aussi activités touristiques.
Pour lui, les principales causes de cette pollution de la nature reposent sur l’usage excessif du plastique et aussi sur l’indifférence et le manque de connaissances concernant leurs déchets. L’orateur a souligné que la gestion des déchets ménagers peut-être une solution efficace, afin de réduire la pollution et les inondations
« La mauvaise gestion des déchets ménagers engendre de terribles impacts sur l’environnement et sur la beauté de la nature et des paysages. Pour limiter ces impacts, il est important d’accentuer la sensibilisation des populations aux solutions de gestion responsable qui existent », a expliqué le représentant de l’association EPH.
M. Dadji a exprimé sa reconnaissance au ministère du Développement à la base, de la jeunesse et à l’emploi des jeunes, à Mlle Estelle Mitaka, coordinatrice Internationale de l’association, pour son appui. FIN
De Kpalimé Omer/Rédaction
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