Les membres des coopératives et groupements de la commune de Kloto 3, bénéficiaires de l’appui financier de l’Ong Centre d’Action pour le Développement Rural ont pris part le jeudi à Agomé-Tomegbé (environ 135 km de Lomé), à un atelier de formation sur les techniques de gestion et rentabilité des Activités Génératrices de Revenus (AGR).
La rencontre s’inscrit dans la cadre de son Projet de Renforcement et d’Appui au Développement Socio-économique dans la Commune Kloto 3 (ProRADSEC Kloto3 2020-2022).
En effet, l’une des stratégies d’intervention de CADR est l’appui des coopératives dans le développement des AGR. Malheureusement, après plus de six ans d’interventions, les impacts escomptés ne sont pas observés.
Face à cette réalité, le projet ProRADSEC Kloto3 2020-2022 associe avant chaque appui, des critères techniques qui reflètent le degré de maturité des bénéficiaires. Il s’agit entre autre de l’environnement de l’AGR (Diagnostique préalable, marché et l’analyse SWOT), les facteurs de succès (Expériences, Capital propre et les résultats antérieurs) ainsi que le système de suivi évaluation participatif du groupe).
Ainsi donc, pour améliorer les capacités d’intervention des membres de ces coopératives, il est important qu’ils soient renforcés préalablement sur ces critères de base.
Il s’agit d’assurer le choix des AGR économiquement, socialement et financièrement, de développer les techniques de maîtrise d’un marché fiable, durable et rentable et de maîtriser les techniques d’étude financière et de rentabilité de l’AGR.
La formation a porté sur l’identification et la réalisation des AGR, les rôles et responsabilités des acteurs et le suivi-évaluation en participation des AGR.
Le formateur, Akpotor Komi Lonlongno, chargé de la division production agricole, animale et développement des AGR à l’ONG CADR, a également partagé avec les participants les trois niveaux de réalisation et de développement d’une AGR notamment la phase de diagnostic et d’étude de marché, celle de mobilisation des équipements ou d’intrants de production et l’étape de suivi-évaluation qui permet de vérifier si les résultats escomptés sont atteints.
M. Akpotor a rappelé aux bénéficiaires qu’ils ne changeront pas d’approche, qu’ils changent plutôt par rapport aux résultats qu’ils ont, leur disant que ce résultat ne leur revient pas mais à eux.
« Vous avez donc tu travail à faire, vous avez des exigences vis-à-vis de vous-mêmes pour la réussite du projet. Nous sommes disposés à les accompagner, mais le gros du travail leur revient et cette fois, nous ne sommes plus prêts à investir dans un projet non rentable, mais des projets biens conçus », a-t-il expliqué. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction