Les membres du Comité National de Facilitation du Transport et du Transit routier ont démarré mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours de formation sur les instruments de facilitation des transports et du transit routier dans l’espace CEDEAO/UEMOA.
Organisée par le Comité National de Facilitation (CNF), cette formation a reçu l’appui technique et financier du groupe de la banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce dont l’objectif de développement est d’améliorer l’efficacité des services logistiques.
L’objectif global est de former les membres sur les principes de base relatifs à la facilitation du transport du transit routier et des échanges et de leur permettre de mener à bien leurs fonctions et attributions au sein du comité.
Il s’agit d’outiller les membres sur les textes et règlementations relatifs à la facilitation des transports et du transit routiers inter-Etat et les dispositions visant à accélérer les formalités administratives pour la main levée des marchandises en consommation et en transit et la libre circulation des personnes.
La formation portera sur les enjeux et l’état des lieux de la facilitation du commerce et des transports dans l’espace CEDEAO, les instruments de facilitation des transports et du commerce, le Plan national de développement (PND) et la facilitation du commerce et des transports (quelles mesures de facilitation pour la réussite du PND 2018-2022 et la feuille de route gouvernementale 2020-2025).
Selon Tadjudini Dermane (directeur des Transports routiers et des Ferroviaires et président du Comité National de Facilitation des Transports), la mise en place d’un hub logistique, nécessite un système de transport capable d’offrir des services des transports routiers de marchandises et de personnes, fiables, sûrs, durables et au meilleur prix et relevé les goulots qui entravent le secteur par des pratiques peu orthodoxes notamment l’érection de barrières physiques, les prélèvements illicites, les rackets systématiques et des retards dans le transport des marchandises au sein des États membres et entre les différents pays.
Pour remédier à ces entraves, M. Dermane Tadjudine a trouvé impérieux de renforcer les institutions de veille à la facilitation des transports que constitue le CNF à travers le renforcement des capacités de ces membres.
Il a émis le vœu que cette formation permette aux participants d’apporter dans leurs différentes structures, les dispositions visant à accélérer les formalités administratives et de proposer des solutions adéquates pour l’amélioration continue de l’état de facilitation des échanges commerciaux sur les différents corridors.
Abasse Tchadouwa (spécialiste en facilitation du Commerce, représentant de l’Unité de coordination du projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce) a de son côté souhaité que cette formation donne un élan aux acteurs, afin de les amener à connaître l’importance de la facilitation des transports et du transit routier au niveau de l’espace CEDEA/UEMOA et aussi pour le Togo.
Il a exhorté les participants à contribuer à l’amélioration des instruments.
Rappelons que le CNF a pour mission de veiller à l’amélioration des échanges commerciaux, du transport et du transit sur les principaux corridors, par la mise en œuvre des procédures du transit inter-Etats.
Il contribue également à l’atteinte de l’ambition 5 de la feuille de route gouvernementale qui vise à travers l’axe stratégique 2 à « Affirmer la place du pays en tant que hub logistique et de services ». FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction