La sixième session ordinaire du Comité de Pilotage (CoPil) du Programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie des ménages (PHMECV) dans les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), s’est ouverte ce lundi 2 août 2021 à Lomé.
Les travaux de cette rencontre de trois jours, ont été ouverts par le Directeur de cabinet du ministère de la planification et de la coopération Edjeou Essohanam, en présence du commissaire en charge du Développement des Politiques Économiques et de la Fiscalité Intérieure de la Commission de l’UEMOA Mahamadou Gado et de Félicien Dona Edgar Accrombessy (qui a représenté la Banque mondiale).
Le PHMECV de l’UEMOA a pour objectif de renforcer les capacités des Instituts Nationaux de Statistiques (INS), de produire des indicateurs de pauvreté et d’autres indicateurs socio-économiques comparables. C’est une initiative de la Commission de l’UEMOA, financée par la Banque mondiale qui vise à améliorer la disponibilité, la qualité et la comparabilité des indicateurs de suivi des conditions de vie des ménages dans les États membres.
Ainsi prennent part à la rencontre de Lomé,notamment les Directeurs généraux et représentants des Instituts Nationaux de la statistique des États membres de l’Union.
« Nous avons entamé depuis un certain temps, une enquête sur les conditions de vie des ménages, parce que toutes les politiques de développement que nous menons, c’est pour le bien-être de nos populations. Donc cette enquête va permettre aux responsables des Instituts nationaux de statistiques d’harmoniser et de mieux maîtriser les statistiques et les enquêtes qui vont être menées », a expliqué le commissaire en charge du Développement des Politiques Économiques et de la Fiscalité Intérieure de la Commission de l’UEMOA.
« Pendant ces trois jours, ils vont d’abord faire le point du bilan de ce qui a été fait et arrêter le programme pour 2022 », a souligné Mahamadou Gado.
Les participants à cette rencontre examineront le rapport d’activités statistiques de l’année 2020 du programme, ainsi que le Plan de Travail Annuel et Budget (PTAB) de l’année 2022, en prélude à son inscription au budget de l’Union.
Ils plancheront également sur les recommandations issues des missions d’audit internes et externes et de suivi comptable du programme.
Dans son intervention, le Directeur de cabinet du ministère de la planification et de la coopération a réaffirmé l’engagement des autorités togolaises à soutenir les initiatives régionales tendant à renforcer la comparabilité et la qualité de productions statistiques.
« C’est dans ce cadre que le programme statistique régional de l’UEMOA notamment son volet +harmonisation et modernisation des enquêtes sur les conditions de vie des ménages+, constitue une grande opportunité et un grand atout pour les pays de l’UEMOA, et le Togo en particulier, en termes de disponibilité d’informations sur la qualité de vis de nos populations, surtout en ce moment où le gouvernement met en œuvre la feuille de route 2025, laquelle feuille de route vise à faire du Togo, un pays en paix et une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable », a précisé Edjeou Essohanam.
Ce dernier a profité de l’occasion pour « témoigner une fois de plus à la Banque mondiale, la gratitude du gouvernement togolais pour son appui permanent à travers le financement et l’assistance technique dans les projets de développement de notre communauté et en particulier de notre pays ».
De son côté, Félicien Dona Edgar Accrombessy (qui a représenté la Banque mondiale) a félicité les membres du Comité de Pilotage (CoPil), l’unité de coordination du projet et les équipes pays sans oublier les experts de la Banque mondiale qui n’ont ménagé aucun effort pour permettre la réalisation de la première enquête dont les résultats ont été rendus disponibles en 2020.
« Ce fut une première à l’échelle régionale, et je puis vous assurer que cet effort a été reconnu et salué à sa juste valeur par le management de la Banque mondiale », a-t-il salué.
« Les données de l’EHCVM ont été d’une immense utilité lorsqu’il s’était agi pour la Banque mondiale de mettre en place des enquêtes à haute fréquence de mesure de l’impact de la Covid-19 dans les pays, en vue d’accompagner sur la base d’évidences, les pays à faire face à la pandémie », a ajouté M.Accrombessy. FIN
Junior AUREL