Au Togo, l’ambition du gouvernement est de faire de l’accès universel à l’eau potable une réalité dans le pays. Ainsi, plusieurs projets à l’instar du Projet eau et assainissement au Togo (PEAT) ont vu le jour et d’énormes ressources ont été mobilisées.
Les secteurs vitaux dont l’eau potable occupent une place importante dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
La première phase du Projet eau et assainissement au Togo (PEAT 1) a contribué à accroître le taux de desserte en eau potable dans les villes d’Atakpamé et de Dapaong.
A Dapaong, les capacités de fourniture d’eau du barrage de Dalwak, l’un des plus grands au Togo, ont été renforcées en vue d’approvisionner la ville en eau potable à un coût réduit.
L’ouvrage a une profondeur de 12,5m et une longueur de 7 km. Ce barrage reste la principale source d’approvisionnement en eau potable de la ville avec une capacité de 10 millions de m3 par an.
Le PEAT1 a permis d’effectuer 106 branchements privés avec une extension de 7,5 km de réseau de distribution d’eau potable.
Atakpamé a également bénéficié des réalisations de PEAT1 avec 1 474 branchements privés au profit de plus de 14.000 habitants. La chaîne de production a connu une amélioration avec un nouveau système de pompage permettant de mieux desservir plusieurs zones de la ville.
Financé à 5 milliards 212 millions de F.CFA, le PEAT1 a permis la réalisation de plus de 2.574 branchements pour 20 000 habitants dans les deux villes.
La première phase du Projet eau et assainissement au Togo arrive à terme en Août prochain et déjà une seconde phase (PEAT 2) va prendre en compte les villes de Kara, Sokodé et Tsévié. Des châteaux et des stations de traitement d’eau vont être construits ou réhabilités dans ces zones urbaines.
Dans la même dynamique, les travaux de raccordement pour étendre le réseau de distribution d’eau vont se poursuivre dans la région de la Kara.
Sur le barrage de la Kozah, des travaux de réhabilitation seront effectués en vue de desservir davantage en eau potable la ville de Kara, les préfectures de la Kozah, de la Binah et de Doufelgou. Le coût de cette nouvelle phase de PEAT est estimé à 25 milliards de FCFA.
En plus de ce programme du gouvernement de desservir les localités en eau potable sur l’ensemble du territoire, s’ajoute le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO).
Bien d’autres projets ont été réalisés dans toutes les régions du pays. Des branchements promotionnels à coût réduit, l’extension de réseau de distribution et la construction de bornes fontaines. Ces différentes initiatives ont considérablement amélioré les conditions d’accès à l’eau potable des populations.
«Nous exprimons notre gratitude au gouvernement pour ses efforts de nous fournir davantage l’eau potable. Cela allège les tâches des ménages et aussi nos enfants ne seront plus exposés aux maladies», a témoigné Plinga, un des bénéficiaires.
Plusieurs initiatives régionales
Outre ces programmes nationaux, le Togo a également bénéficié des initiatives régionales. Le projet BID/UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural a permis de réaliser des forages équipés de pompes à motricité humaine.
Il est également prévu la construction des mini-adductions d’eau potable dans les centres semi urbains.
Ces importantes réalisations ont été déjà mises en service. Il s’agit notamment de 420 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine, 100 forages réhabilités et 60 latrines communautaires.
L’ensemble des infrastructures d’accès à l’eau potable et d’assainissement de ce projet dessert plus de 250.000 personnes en milieu rural et 30.000 en milieu semi-urbain.
Également 22 autres mini adductions d’eau potable ont été réalisées dans la région maritime dans le cadre du projet PEA-OMD, avec le soutien de l’Union Européenne. La population totale desservie est de 240.000 habitants.
Tous ces efforts consentis par le gouvernement pour rendre l’eau potable disponible, ont contribué à améliorer significativement le taux de desserte en eau potable en milieu rural à 69% en 2020, 50 % en milieu semi-urbain et 58% en milieu urbain.
Le gouvernement maintient le cap avec une projection de 95 % d’ici à 2025 en milieu rural, 85 % en milieu semi urbain, 75 % en milieu urbain hors Lomé et 80% soit un taux de desserte national de 85%.
Tous ces importants investissements engagés dans le secteur eau témoignent de la volonté du gouvernement d’assurer le bien-être des populations conformément à la Feuille de route gouvernementale qui prend en compte l’inclusion et l’harmonie sociales. FIN
Savoir News