Les enseignants des régions maritime et des plateaux – membres du Syndicat des Enseignants Laïcs du Togo (SELT) – n’ayant pas pris part aux formations précédentes sur les nouveaux curricula de formation, ont poursuivi lundi à Kpalimé leur conclave entamé depuis le 14 juillet sur la déontologie du métier de l’enseignant et l’approche par compétences. La formation prendra fin le 30 juillet.
Après la phase théorique, les participants ont démarré lundi la pratique qui consiste à amener les enseignants stagiaires à appliquer avec les élèves en classe, ce qu’ils ont reçu comme formation théorique.
Organisée par le Syndicat des Enseignants Laïcs du Togo (SELT), cette session de formation a reçu l’appui technique et financier de la Fondation Coopération Pédagogique en Afrique (CPA) de la Suisse.
En effet, le SELT en collaboration avec ses partenaires Suisses la Fondation CPA, organise chaque vacance, des activités de recyclage et de renforcement des capacités de ses membres afin de permettre à ceux-ci de se ressourcer et acquérir les nouvelles méthodologies dans l’enseignement.
La formation a pour objectif de permettre aux enseignants stagiaires des régions maritimes et des plateaux nouvellement recrutés de s’outiller en déontologie de l’enseignement, c’est-à-dire les règles et les lois qui régissent le métier de l’enseignement, de se former sur l’importance des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en cette période de la pandémie à la Covid-19, de s’imprégner des nouvelles pratiques des classes et de s’approprier la nouvelle démarche de l’analyse des pratiques ou analyse valorisante.
Pendant ce stage de formation, les participants suivent des modules sur la déontologie du métier de l’enseignant, les NTIC, les approches par compétences, l’étude de l’emploi du temps, l’organisation et répartition des tâches et des classes, la pratique de la semaine d’intégration : difficultés et solutions d’approches, les actualités syndicales, les difficultés de l’enseignement de la lecture au Cours Préparatoire et ses remèdes, l’organisation des semaines de classe, l’ observation et analyse des leçons… travail de construction.
A la fin de cette formation, les stagiaires auront pour mission de relayer et de mettre en pratique, ce qu’ils ont appris afin de réduire le taux de redoublement des élèves dans les classes.
Dans son intervention, Lorie Akilè-Esso (secrétaire général du SELT) a appelé les enseignants stagiaires à s’autoformer, car la formation permet à l’enseignant d’évoluer avec son temps.
L’enseignant qui cesse de se former doit cesser d’enseigner, a-t-il martelé.
M. Akilè-Esso a encouragé les participants à exercer leur métier avec amour et fierté, malgré les difficultés qu’ils rencontrent sur leur parcours.
Il leur a recommandé de prendre au sérieux cette formation, car ils auront à faire face aux innovations qui vont leur permettre de parfaire leurs prestations quotidiennes.
Rappelons que l’approche par compétence est une méthode qui permet de donner aux enfants, ce qui leur permet de mobiliser les ressources acquises à l’école pour résoudre un problème de vie courante : c’est la base pédagogique de tous les constituants de l’enseignement.
Elle permet aussi à l’élève d’acquérir des compétences durables susceptibles de l’aider dans son parcours éducatif et dans la vie quotidienne et met l’accent sur tout ce qui est fondamental, afin de garantir une meilleure transmission des savoirs. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction