Les forces armées au Mali ont annoncé samedi l’enlèvement de trois Chinois et de deux Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction dans la région du Sahel, non loin de la frontière avec la Mauritanie.
Une attaque par des assaillants dont l’identité ou l’origine n’ont pas été indiquées, s’est produite sur un site de travaux à quelque 55 km de la ville de Kwala, dans le sud-ouest du pays.
Des équipements de chantier ont également été détruits, a indiqué l’armée sans plus de détails.
« La libération des otages est notre priorité », a déclaré un responsable militaire ayant requis l’anonymat.
L’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar a rapporté que les assaillants, qui sont arrivés à moto, ont incendié des réservoirs de carburant avant de s’enfuir avec les otages. L’AFP n’a pas pu vérifier de source indépendante cette information.
Le Mali s’efforce de contenir un mouvement insurgent islamiste qui a d’abord éclaté dans le nord du pays en 2012 avant de s’étendre dans le centre du pays ainsi qu’au Niger et Burkina Faso.
Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers ont fui leurs foyers, tandis que l’impact économique sur l’un des pays les plus pauvres du monde a été dévastateur. Les enlèvements, à la fois de Maliens et de ressortissants étrangers, sont monnaie courante.
Le journaliste français Olivier Dubois a été enlevé dans le nord du Mali le 8 avril.
Journaliste indépendant de 46 ans vivant et travaillant au Mali depuis 2015, il est le seul otage français connu dans le monde.
Il avait annoncé lui-même son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai, expliquant avoir été kidnappé à Gao (nord) par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
SOURCE : AFP