Neuf personnes ont écopé ce lundi des peines allant de 12 à 20 ans pour « piraterie maritime, violences volontaires, tentative de vol et groupements de malfaiteurs » lors de la Cour d’assises de la Cour d’appel de Lomé.
C’est la première fois que ce genre de procès (piraterie maritime) se tient au Togo. Ces derniers avaient attaqué le Tanker « G-DONA 1 » dans la nuit du 11 au 12 mai 2019 dans les eaux togolaises.
Au total 10 personnes ont été jugées : 7 nigérians, 2 togolais et 1 ghanéen. Ce dernier n’était pas présent. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme.
L’un des togolais a été relaxé. Les autres sont condamnés à des peines allant de 12 à 15 ans.
L’accusé condamné à 15 ans de prison, le « cerveau de l’opération » est frappé d’une interdiction de séjour de cinq ans sur le territoire togolais et d’une amende de 50 millions de F CFA.
Les six autres nigérians sont également interdits de séjour de 5 ans sur le territoire togolais, avec une amende de 25 millions de F.CFA chacun. Outre la prison ferme (12 ans) pour le deuxième togolais, il écope de 5 ans de privatisation des droits civique.
Rappelons que le navire « G-DONA 1 » battant pavillon togolais qui mouillait dans les eaux togolaises a été attaqué par des pirates à bord d’une pirogue louée au port de pêche de Lomé.
Selon les explications du ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehame au lendemain de l’attaque, la salle des opérations de la Marine nationale avait observé un mouvement anormal du navire.
Elle a interrogé le navire sur ce changement de direction mais celui-ci n’a pas donné une réponse rassurante. En absence de confirmation ou de réponse du navire sur ce changement de direction et en l’absence de confirmation de l’agence locale du navire la salle des opérations a conclu à une attaque. C’est ainsi qu’une vedette rapide appuyée par un patrouilleur a réussi à arraisonner le navire. Huit pirates avaient été arrêtés lors de l’opération et remis à la gendarmerie maritime. FIN
Junior AUREL