Quelque 33 femmes de la commune de Kloto 3 ont pris part mercredi à Agomé-Tomégbé, (environ 136 km au nord-ouest de Lomé), à un atelier de formation sur l’accès aux financements pour les Activités Génératrices de Revenus en milieu rural à travers le mécanisme de fonctionnement et d’octroi des caisses, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette activité initiée par le Centre d’Action pour le Développement Rural (CADR), avec l’appui de Action Solidarité Tiers Monde (ASTM), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Renforcement et d’Appui au Développement Socio-économique dans la commune de Kloto 3.
Elle est placée sous le thème «autonomisation financière de la femme en milieu rural».
L’objectif de cette formation est de faciliter l’entrepreneuriat féminin en milieu rural. Il s’agit de créer les conditions optimales pour faire prospérer l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural sur l’accès au crédit, fournir les outils et les approches financières et comptables sur mesure pour renforcer les capacités des femmes à monter et à consolider des AGR durables et enfin sensibiliser les femmes sur la gestion des fonds de crédits solidaires.
Les participantes ont été renseignées sur la situation des AGR féminines dans la commune de Kloto 3, entrepreneuriat féminin en milieu rural, crédit aux femmes en milieu rural « difficultés et approches de solutions ».
La problématique d’accès aux crédits étant une priorité pour les AGR en milieu rural, le Centre d’Action pour le Développement Rural (CADR) a mis en place un fond de financement dénommé « Fonds Vovo » qui est basé sur une approche d’auto crédit de groupes à caution solidaire à l’endroit de trente-trois femmes de la commune de Kloto 3.
Cet atelier de formation a aussi permis de présenter ce fonds aux bénéficiaires, de les outiller sur les conditions d’octroi et enfin sur le mécanisme d’administration et de fonctionnement de ce « Fonds Vovo ».
Selon Komi Lolonyo Akpotor (formateur), investir dans les femmes est l’un des moyens les plus efficaces d’accroître l’égalité et de promouvoir la croissance économique inclusive et durable.
« L’accès aux crédits pour le développement des AGR reste un nouveau défi à relever pour la vision du CADR. « Cette situation limite non seulement la capacité de ces femmes à gagner un revenu pour elles-mêmes et leurs familles, mais aussi restreint leur potentiel de contribuer au développement socio-économique, à la création de d’emplois et à la protection de l’environnement ».
« Les investissements réalisés dans les programmes spécifiques aux femmes peuvent avoir d’importantes répercussions sur le développement, puisque les femmes consacrent généralement une plus grande part de leur revenu à la santé, à l’éducation et au bien-être de leurs familles et de leurs communautés », a précisé M. Akpotor. Ce dernier a appelé les femmes à une bonne gestion des fonds, afin d’assurer leur autonomisation financière. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction
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