Le contenu du document SOS « directives dites de Prévention des mauvais placements des enfants ou Gatekeeping » a été présenté mercredi à Kpalimé aux acteurs de Kloto et d’Agou impliqués dans la protection et dans la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité ou à risque de l’être, lors d’un atelier de vulgarisation.
La rencontre initiée par SOS village d’Enfants d’Atakpamé a pour objectif de faciliter une appropriation du contenu de ce document par tous les collaborateurs SOS et les partenaires de la prise en charge et de la protection des enfants en situation de vulnérabilité ou à risque de l’être.
Ces assises de Kpalimé ont permis de présenter les directives du document de Gatekeeping, d’harmoniser la compréhension des acteurs clé (internes et externes) sur les principes et les pratiques liés à la gestion des cas et d’apprécier le niveau de mise en œuvre du processus de gestion des cas.
Le document présente dix directives. Ces directives définissent les rôles et responsabilités de SOS Villages d’Enfants et des parties prenantes dans le processus de prévention. Elles cadrent à l’échelle d’un programme SOS dans son ensemble, le travail quotidien à réaliser auprès des enfants et des familles depuis l’identification du cas jusqu’à la sortie définitive.
Ce document est entièrement conforme aux lignes directrices des Nations-Unies relatives à la protection de remplacement pour les enfants. Ces directives sont réparties en deux parties.
La première directive parle de l’identification du groupe cible, mais à partir de la directive 2, il est demandé de prioriser ces groupes cibles, c’est-à-dire mettre l’accent sur ceux qui sont ciblés pour que l’action ait plus d’impact.
La 3ème directive propose de respecter les directives contre le mauvais placement. La 4ème parle de la collaboration avec les autorités compétentes et les parties prenantes. A partir de la directive 5, les acteurs sont interpelés sur l’approche individualisée qui répond aux besoins de chaque enfant. La directive suivante propose d’évaluer la situation de placement de l’enfant. L‘enfant réintégré n’est pas abandonné, mais il y a un suivi post réintégration et c’est ce que révèle la directive 9. La directive 10 parle de la gestion du dossier des enfants.
Le directeur de programme SOS Atakpamé, Toeppen Komlan a souhaité que le travail se poursuive, précisant que l’évaluation ne sera complète que lorsque chaque centre continue l’évaluation pour pouvoir détecter avec précision le groupe cible adapté à sa structure, à ses ressources humaines et financières. Il a aussi sollicité l’accompagnement de la direction de l’Action sociale, et indiqué que la police et la gendarmerie aident à ce que le mauvais placement dans les institutions soit évité.
Le directeur préfectoral de l’Action sociale, Marc Amévo a souhaité que les présentations faites, permettent aux acteurs d’être plus professionnels dans la gestion des centres et dans le recrutement des enfants abandonnés ou retrouvés.
Rappelons que cet atelier qui se poursuit à Adeta et à Badou avec les préfectures de Kpélé et Danyi, Wawa et Akebou s’est déjà déroulé à Amlamé et à Anié pour le compte des préfectures de Anié et Est Mono ainsi qu’à Notsè pour les préfectures de Haho et du Moyen mono. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction