Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin a donné jeudi à Banu Kpota (environ 125 km de Lomé), le coup d’envoi de la campagne de sensibilisation des producteurs de café et de cacao de la zone de production de Kloto, sur l’importance des entretiens courants sur la productivité des caféiers et des cacaoyers au Togo.
Initiée par le Conseil Interprofessionnel des filières Café et Cacao du Togo (CICC-Togo) avec l’appui du Comité de Coordination des Filières Café et Cacao (CCFCC), cette campagne vise à les sensibiliser et les conscientiser sur l’importance du respect des bonnes pratiques dans la conduite de leurs vergers, afin d’améliorer significativement la productivité des caféiers et cacaoyers.
La campagne se déroulera au cours des mois de juin et de juillet dans toutes les zones de production de café et de cacao, et permettra d’accompagner plus de 4000 producteurs dans leurs activités de gestion des vergers, de créer en leur sein un cadre de rencontre pour partager leurs difficultés et les rassurer du soutien des acteurs et enfin échanger avec ces producteurs sur les nouveaux défis des exigences des marchés.
Il y a eu des communications sur l’importance des entretiens courants en caféiculture et en cacao culture et leurs impacts sur la productivité.
Pour le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, cette activité de sensibilisation rentre dans la logique des actions nécessaires à l’amélioration des rendements des deux cultures de spéculation.
Il s’est dit convaincu que la mise en application des informations techniques sur la conduite des plantations, leur permettra d’améliorer à court terme les rendements des vergers.
Le secrétaire exécutif du CICC, M. M’Gbayom Kodjovi Cyrille a présenté le tableau de la situation du secteur des filières café et cacao, soulignant que les efforts déployés par les différents acteurs des filières café et cacao en matière de structuration sont salutaires et contribuent à l’assainissement du sous-secteur.
Il a cependant précisé que malgré ces progrès, la productivité reste toujours faible.
Elle est, selon lui, de l’ordre 310 g/plant contre 650g/plant pour le café et 360g/plant contre 900g/plant pour le cacao.
Le secrétaire exécutif a indiqué que la baisse des prix démotive les producteurs à la mise en œuvre des opérations nécessaires à l’amélioration de la production.
Plusieurs responsables du secteur notamment ceux du CCFCC, du CICC, de la Fédération des Unions de Producteurs des Filières Café et Cacao étaient intervenus pour rappeler aux producteurs, la nécessité des entretiens courants et leurs impacts sur la productivité. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction