Djimon Oré, président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD/ opposition) et ancien ministre de la communication a été condamné mardi à 24 mois de prison ferme par le Tribunal de première instance de Lomé, condamnation jugée « trop lourde », par son avocat.
« C’est trop lourd. Nous avons déjà fait appel hier, juste après la décision », a déclaré à l’Agence Savoir News, Me Dieudonné Agbahè, sans faire de commentaires.
Le procureur avait requis contre l’opposant, 48 mois de prison dont 12 mois avec sursis, a-t-il précisé.
L’ancien ministre de la communication a été condamné pour outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles.
M. Oré a été arrêté le 29 avril à son domicile pour des propos « diffamatoires » sur un média à l’occasion de la célébration du 61è anniversaire de l’indépendance du Togo.
« Le bilan en termes de sang versé, en termes de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique à travers le régime barbare, le régime de l’oligarchie militaro clanique des Gnassingbé, le bilan c’est que le nombre d’assassinés au Togo dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. S’il faut faire de comparaison : c’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1961 à nos jours », avait fortement critiqué l’opposant.
Pour l’instant, aucune source officielle judiciaire ne s’est encore prononcée sur cette condamnation. FIN
Edem Etonam EKUE