L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC/Opposition) et la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK/regroupement de partis de l’opposition) sont montées au créneau ce lundi, exigeant la libération « immédiate » de l’opposant Djimon Oré.
Le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD/ opposition) et ancien ministre de la communication a été arrêté jeudi à son domicile et gardé à vue au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) pour des propos diffamatoires sur un média à l’occasion de la célébration mardi dernier du 61è anniversaire de l’indépendance du Togo.
Il serait accusé d’atteinte à l’honneur, de tentative de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.
« Dans son allocution prononcée le lundi 26 avril 2021 à l’occasion du 27 avril, le président national de l’ANC a fait état, s’agissant du régime UNIR, d’une +dictature militaire clanique+. La majorité des togolais ne pensent pas autre chose. Même s’ils ne le disent pas. Oré Djimon fait le même constat. Il l’exprime librement conformément à la Constitution togolaise qui garantit à tous, la liberté d’opinion et d’expression », a estimé le parti de Jean Pierre Fabre.
« Voilà pourquoi, l’ANC demande la libération immédiate de Djimon Oré », a martelé ce parti.
Pour la DMK, l’arrestation de Djimon Oré « constitue une entrave à la liberté d’opinion et une violation de la charte des partis politiques selon laquelle les partis politiques concourent à l’expression de la volonté politique des citoyens et à leur formation civique ».
Elle invite « les togolaises et togolais à ne pas céder devant ces intimidations planifiées, programmées et exécutées dans le seul but d’étouffer toutes velléités d’intimidations qui s’amplifient depuis l’élection présidentielle du 22 février 2020 ».
Notons qu’aucune source officielle ne s’est encore prononcée publiquement sur les motifs de l’arrestation de M.Oré. FIN
Chrystelle MENSAH
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