Dans un entretien qu’il a accordé à Radio Bénin, vendredi 23 avril dernier, Wilfried Léandre Houngbédji, directeur de la communication de la présidence de la République, est revenu sur les réformes phares qui seront exécutées par le chef de l’État, Patrice Talon, au cours de son second quinquennat.
Tout en rappelant les succès enregistrés pendant les cinq ans passés, il annonce qu’aucun secteur ne sera laissé pour compte et qu’à l’horizon 2021-2026, le Bénin aura davantage fait de grands pas en avant.
Dans quelques semaines, le chef de l’État Patrice Talon prêtera serment devant la République pour un nouveau mandat de cinq ans. Un mandat au cours duquel il exécutera son Programme d’action qu’il a proposé au peuple béninois au cours de sa campagne électorale avec la certitude qu’à l’horizon 2021-2026, le Bénin comptera désormais dans le concert des nations.
Au cours de son entretien, vendredi dernier sur Radio Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur les secteurs phares dans lesquels le gouvernement va intensifier ses actions. Il énumère les secteurs de l’eau, de l’électricité, du numérique, de l’agriculture et bien d’autres.
Il note que, dans le domaine de l’agriculture, l’État mettra à la disposition des agriculteurs et des producteurs un fonds de garantie afin qu’ils aient accès au financement avec un taux allant de 2 à 6 % maximum. Selon lui, l’agriculture béninoise ne va plus seulement nourrir son homme mais elle va l’enrichir de plus en plus. C’est l’ambition que le gouvernement nourrit, pour le secteur agricole pour le développer et en faire vraiment un moteur de développement, laisse-t-il entendre.
Le directeur de la Communication de la présidence de la République est revenu sur la promotion de l’enseignement technique et la formation professionnelle qui, dit-il, tient réellement à cœur au gouvernement. Il souligne que c’est un secteur qui va connaître une grande mutation sur le quinquennat à venir.
Une centaine de lycées techniques et d’écoles de métier seront construits.
D’ici à 2023, trente lycées techniques agricoles modernes, sept écoles des métiers du numérique, du bâtiment, des travaux publics, de l’assainissement, de l’hôtellerie et restauration seront construits et dix-sept lycées techniques vont être réhabilités.
Dans ce secteur, rappelle-t-il, le gouvernement avait tenu une table ronde au cours de laquelle, 323 milliards de F Cfa avait été mobilisés pour réaliser les infrastructures qui permettront aux enfants du Bénin d’être davantage formés aux métiers et lorsqu’ils sortiront de l’école, ils peuvent facilement se lancer dans leur propre entreprise à défaut de se faire recruter.
Du social à haute portée
Évoquant le secteur de l’Enseignement, il note que l’aspiranat a été une solution pour améliorer le sort des vacataires.
« Le gouvernement a commencé par faire en sorte que les aspirants bénéficient de la sécurité sociale, ce qui n’était pas fait. Il y a en perspective des améliorations qui viendront afin que le métier de l’enseignant en général soit bonifié », souligne-il.
Concernant l’asphaltage, Wilfried Léandre Houngbedji précise que les Béninois remarquent déjà l’impact de ce projet dans les 9 villes choisies au départ.
Il affirme que, lors de sa tournée de reddition de comptes, le chef de l’État a pu recueillir les doléances des autres localités qui souhaitent bénéficier du projet asphaltage.
Leurs doléances ayant été entendues, il est prévu, selon le directeur de la communication de la présidence, d’élargir ce projet à toutes les communes du Bénin. En plus de cela, il est prévu, un programme d’assainissement pluvial à Cotonou mais aussi dans huit autres villes dont Porto-Novo et Parakou.
Il explique qu’à la fin de ce quinquennat, les villes de Cotonou, Porto-Novo et Parakou seront totalement assainies pour échapper aux affres des inondations.
« Le quinquennat à venir est éminemment social », note M.Houngbédji.
Il révèle qu’il est prévu en faveur des artisans tous secteurs confondus, une ligne de garantie qui leur permettra d’avoir accès au crédit.
Selon lui, l’exigence de garantie par les institutions financières ne sera plus un obstacle à leur entrepreneuriat.
Mieux, les capacités de tous les artisans seront renforcées de façon périodique afin qu’ils soient de plus en plus efficaces et performants dans leurs activités.
Prenant le cas des retraités, il précise que le défi du paiement de leur pension a été réglé durant le premier quinquennat et bonifié du taux d’indice qui avait été relevé à 1.25.
« Les retraités avaient un vrai problème structurel qu’est l’inexistence de leur livret de pension. Or ils ont passé toute leur vie au service du pays. Face à ce problème, le président a donné un délai ferme au ministère concerné et les solutions ont été trouvées pour qu’au jour du départ à la retraite, l’agent de l’Etat ait son carnet de pension et que dès le premier mois qui suit cette admission à la retraite, il puisse commencer par bénéficier de sa pension », explique-t-il.
Au niveau des salariés du privé, le gouvernement a pris langue avec la Caisse nationale de sécurité sociale(Cnss), afin qu’ils puissent avoir aussi de leur carnet de pension, une fois admis à la retraite et à bonne date. FIN
La Nation Avec Savoir News