Une trentaine d’acteurs agricoles (Techniciens et producteurs) ont pris part à Notsé (environ 95 km au nord de Lomé) à atelier de restitution des résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques du maïs et du soja.
Organisée par le Consortium solidarité pour l’épanouissement du paysan togolais (C-SEPT) – porteur du Projet « Promotion des Exploitations Familiales Productrices de Maïs et du Soja pour des Revenus durables (PEFARD) » – avec l’appui financier de l’Agence Régionale de l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) et l’Agence Française de Développement (AFD), la rencontre a permis au techniciens du Laboratoire d’assainissement science de l’eau et environnement (LASEE) de partager avec les principaux acteurs du PEFARD, les résultats des analyses réalisées sur les produits collectés dans les zones couvertes par le projet.
L’objectif étant de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire au Togo par la promotion de l’agro-écologie dans l’exploitation familiale agricole, le laboratoire a déroulé la collecte des échantillons des produits précités auprès des producteurs bénéficiaires du 25 au 27 février 2021.
Donc, il était normal de présenter ces résultats aux responsables, techniciens et producteurs C-SEPT, en vue d’une amélioration des prochaines productions.
Adanlessossi Komlan (coordonnateur CED et chef de file du consortium C-SEPT) a salué la présence de tous les participants et a remercié les chercheurs de LASEE pour le travail qui leur a été confié.
« Pour que les produits cultivés soient propres à la consommation, le LASEE a été coopté pour une analyse des produits écologiques. C’est l’occasion de suivre le travail qui a été abattu », a-t-il souligné.
Nyonouwosron Kwamivi Segbeaya (enseignant chercheur et responsable du LASEE à l’Université de Kara) a aussi félicité les membres du C-SEPT pour leur engagement dans l’accompagnement des producteurs. Il a présenté tous les résultats et a fait des recommandations.
« Les Universités n’ont pas seulement pour rôle de former, l’une des missions fondamentales des Universités ou des Etablissements des enseignements supérieurs, c’est de faire de la recherche pour contribuer au développement du pays », a-t-il précisé.
Rappelons que le projet PEFARD lancé officiellement en octobre 2019, a couvert quatre préfectures: Ogou, Haho, Moyen-Mono et l’Est-Mono.
Au total, 64 champs écoles agricoles ont été installés, pour servir de cadre de formation et d’apprentissage dans la production du maïs, du soja de façon écologique. Environ 478 producteurs et productrices ont bénéficié de crédits intrants Agro-Écologiques pour produire du maïs et du soja écologiques. Ces produits de façon écologique, doivent être valorisés et vendus à des prix rémunérateurs. FIN
De Notsé, GYBA LE PRINCE