L’union des Coopératives des Femmes Agricultrices du Canton de Yokélé (UCOFECY) a appelé les femmes du canton à un changement de mentalité afin d’assurer le développement de leur canton, lors de la célébration en différé de la journée internationale des droits de la femme autour du thème choisi « Question des droits de la femme du canton de Yokélé depuis 1720 jusqu’à cette période de la covid-19 : bilan et perspectives » jeudi à Yokélé (environ 130 Km au nord-ouest de Lomé), a constaté le correspondant de l’agence Savoir News.
Cette activité a été menée en collaboration avec le Cercle de Réflexion et d’Action pour la Promotion et l’Emancipation de la Femme (CRAPEF), du Réseau des Femmes Conseillères Municipales du Togo (REFCOM-Togo) et du Cercle de Réflexion et d’Action pour la Cohésion (CRAC). Elle a été marquée par une projection vidéo intitulée « Si la mentalité change le monde changera ».
D’après Thèkle Kwami Sowovon (professeur en Mind education de l’Institut IMEI), il s’agit de créer un changement positif dans la réflexion individuelle et publique des citoyens. Cela changera non seulement la perception des gens sur les problèmes et les défis auxquels ils sont confrontés, mais générera également des actions positives qui affecteront tous les aspects de l’activité humaine.
« Trois éléments sont indispensables pour un changement de mentalité : la diligence (se lever tôt en toute chose), le self-help (s’aider soi-même et ne dépendre de personne) et la coopération (travailler en groupe et coopérer avec les autres). Sans changement de mentalité, malgré tous les investissements, il n’y aura aucune solution. Vous devez croire vraiment que vous pouvez vous aussi participer au développement de vos localité ». a-t-il rassuré.
M. Thèkle Kwami Sowovon a rappelé qu’indépendamment du niveau intellectuel et avec des petites activités il suffit pour ces femmes de se mettre en coopérative, de se soutenir et de projeter des projets, elles peuvent réaliser de grandes choses.
Il leur a demandé de ne pas se limiter à leur situation ou conditions actuelles, mais de dire que tout est possible en se donnant les moyens, elles peuvent changer leurs conditions, leur milieu et apporter le développement.
Outre la projection vidéo, les présidentes des coopératives Goto, Gbénodou, Akofa et de l’UCOFECY ont reçu les attestations d’immatriculation de leurs structures.
De même, pour accompagner les jeunes filles dans leurs études, l’Union a offert un Laptop à une étudiante. Il y a eu également un sketch qui décrit le quotidien des femmes du canton, une sensibilisation sur l’importance du respect des mesures barrières contre la covid-19 et de la création des Comité Villageois de Développement (CVD) et du Comité Cantonal de Développement (CCD).
Mme Avossé Clémentine (coordinatrice de l’UCOFECY) a indiqué qu’à travers ce thème, sa structure entend chercher les voies et moyens pour que les droits de la femme dans le canton de Yokélé soient une réalité.
Pour Mme Avossé, le développement n’est pas seulement l’affaire des hommes, mais que les femmes doivent se mettre ensemble pour participer au développement de leur canton.
Elle les a appelés à se considérer comme l’égale de l’homme dans tous les domaines de développement.
Plusieurs personnalités dont Togbui Dzédo V (président des chefs traditionnels de Kloto), entouré de ses pairs ont pris part à ces manifestations dont l’ambiance des lieux est entretenue par le groupe folkloriques des femmes du canton. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction