Simféitchéou Pré, président du conseil d’administration de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), a rencontré jeudi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) les cotonculteurs des préfectures d’Assoli et de la Kozah, a constaté l’Agence Savoir News.
Il était accompagné du nouveau directeur (et son adjoint) de ladite société.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale, a pour objectifs de présenter la nouvelle administration de la NSCT aux producteurs et de partager avec eux les innovations structurelles intervenues dans la filière et surtout recueillir leurs préoccupations à travers des échanges directs et sans tabous.
« Pourquoi la production du coton baisse dans vos préfectures ? Dites-moi ce qui se passe réellement », a lancé le président du conseil d’administration à l’entame de la rencontre avec les producteurs de coton.
« Nous sommes venus vous dire de revenir à la culture du coton », a enchaîné M.Pré.
La rencontre de Kara a permis de présenter les différentes entités qui détiennent les actions de la NSCT notamment le groupe OLAM (51%), la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (25%) et l’Etat Togolais (24%) pour cent des actions.
La nouvelle direction conduite par Jaki Riviere (Directeur général) a été présentée aux cotonculteurs.
Le président du conseil d’administration a présenté la situation qui a conduit le gouvernement à céder une part de son capital au partenaire OLAM qui a fait ses preuves dans plusieurs pays africains.
M.Pré a exhorté les producteurs des deux préfectures à œuvrer sans relâche pour redonner au coton togolais, ses lettres de noblesse.
Le nouveau directeur de la NSCT a présenté le nouveau mécanisme avec lequel il envisage de transformer la filière cotonnière du Togo.
Pour joindre l’acte à la parole, Jaki Riviere a annoncé le recrutement de 70 ATC, la création d’un fonds de soutien et de stabilisation du secteur de coton et le prix d’achat de 254 f/kg pour cette campagne cotonnière 2021-2022.
A travers des échanges directs, la nouvelle administration a rassuré les producteurs sur la qualité des pesticides et des engrais qui seront disponibles.
« C’est le début d’une nouvelle aventure et un espoir à donner à la filière du coton », a souligné le préfet de la Kozah Colonel Bakali Hemou Badibaou.
Ce dernier qui clôturait la rencontre, a invité tous les acteurs du secteur à « ressusciter le label Togolais ». FIN
De Kara, Peter MALOUMBA