Des éléments des Forces Armées togolaises (FAT) en charge de la gestion des stocks d’armes dans les différents régiments de la deuxième région militaire ont entamé ce mardi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), une formation axée sur le thème « Gestion sure et sécurisée des stocks d’armes et munitions au Togo ».
Organisée par la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la circulation et le trafic illicite des Armes Légères et de petit Calibre (CNLPAL), la rencontre a pour objectif de renforcer la sureté et la sécurité des stocks d’armes et de munitions.
De façon spécifique, il s’agit d’inculquer aux participants, les nouvelles techniques de gestion des stocks d’armes et de munitions et d’augmenter leur degré de responsabilité en matière de gestion sûre et sécurisée des stocks.
L’atelier de Kara permettra donc d’impliquer les agents dans le processus de prévention des risques liés à la gestion des stocks d’armes et munitions et d’améliorer la chaîne de coordination des services de gestion des armes et munitions.
En ouvrant les travaux de cette formation, le président de la commission le Général Félix Abalo Kadanga a laissé entendre que « des études ont révélé que beaucoup d’armes illicites se sont retrouvées dans des mains indélicates à cause d’un stockage inadéquat, de mauvaise méthodes d’inventaires ou d’agissement d’agents véreux ou corrompus ».
« C’est pourquoi, il s’avère nécessaire que des mesures appropriées soient prises, afin que les armes et munitions détenues par les structures gouvernementales soient bien entretenues et ne fassent pas l’objet de trafics illicites », a-t-il précisé.
Le général Kadanga s’est appuyé sur les exemples d’explosion des dépôts d’armes au Congo et en Guinée Équatoriale pour affirmer que «la nécessité de prévenir ces incidents ou accidents recommande non seulement le déploiement de mesures stratégiques, mais également le renforcement des capacités humaines ».
« Car plus les hommes et les femmes en charge de la gestion des stocks sont pourvus de compétences adéquates, plus l’État a la garantie que les risques inhérents aux manquements identifiés seront limités », a-t-il ajouté.
La formation va se dérouler en deux phases: une phase théorique avec des communications thématique et la phase pratique. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA