Le maire de la commune de Kloto 1, Winny Yawo Dogbatsè, accompagné du chef division Assainissement et environnement à la direction Préfectorale de la Santé de Kloto, a effectué samedi une descente dans les marchés de la ville de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), pour un contrôle suite au récent communiqué du ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural.
Le communiqué faisait état de cadavres de thons et de dauphins échoués sur les plages ghanéennes et qui seraient découpés en petits morceaux, fumés et vendus sur les marchés de la ville de Kpalimé et ses environs, comme la « viande de gibier ».
« Vous savez nous avons été informés par ce communiqué du ministre, faisant état des cargaisons de poissons fumés qui sont déversés dans la ville de Kpalimé, commune de de Kloto 1. Aussitôt avons-nous mis sur pied une équipe au niveau de tous les bouchons pour essayer d’intercepter éventuellement tout camion qui transporterait des cargaisons de poissons fumés incriminés », a expliqué le maire.
Le maire Dogbatsè a fait le tour des deux marchés, contrôlant et prodiguant des conseils aux revendeuses de poissons sur l’effectivité du communiqué. Il a profité pour les inviter à la vigilance et à la prudence et à signaler toutes cargaisons de poissons suspects aux services de la mairie.
M. Dogbatsè a promis prendre des dispositions idoines pour qu’au niveau des frontières de Kamétonou, Sian, de Nyivé et de Klomayondi, les forces de l’ordre et de sécurité veillent au grain, afin de démasquer toutes cargaisons suspectes.
Il a appelé la population de Kloto, à la vigilance afin de signaler toutes cargaisons de poissons fumés découpés en tas aux forces de l’ordre et de sécurité, au maire et aux services d’hygiène et au centre de santé le plus proche.
Apénou Komi (responsable des services d’hygiène à la direction préfectorale de la Santé de Kloto), après un tour dans les marchés de la ville ,a invité également la population à la vigilance et à se référer au service d’hygiène, aux services de l’ordre et de sécurité et aux autorités en cas de cas suspect. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction