La cellule d’insertion des femmes artisanes vulnérables dans leurs corps de métiers des plateaux, a été installée lors d’une rencontre d’échanges vendredi à Kpalimé, sur les rôles et responsabilités des membres de ladite cellule.
Organisée par le Centre pour l’Écologie et le Développement (CED), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Do Enye Ame: le travail anoblit l’homme ».
Ce projet est initié par le Consortium VERD-Togo, une association de deux ONG : le Centre pour l’Écologie et le Développement (CED) et l’Association pour le développement des Initiatives Locales au Togo (ADIL-Togo).
Il s’agit de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes artisanes en situation de vulnérabilité dans la région des plateaux, de donner la chance à un certain nombre de femmes qui ont appris leur métier mais qui ont de la peine à l’exercer.
La chambre régionale des métiers des plateaux, l’un des partenaires de mise en œuvre du projet, est appelé à se l’approprier et gérer sa durabilité technique, financière, institutionnelle et socio-culturelle.
La stratégie de cette gestion définit par le projet, est la mise en place au sein de la chambre régionale des métiers des plateaux d’une cellule d’insertion des femmes artisanes vulnérables dans leurs corps de métier.
Cette cellule composée de cinq membres est dirigée par le président de la chambre régionale des métiers des plateaux Gouroussa Karamoa.
La cellule d’insertion des femmes artisanes vulnérables dans leurs corps de métiers du grand Kloto aura pour mission de poursuivre les activités, d’assurer la durabilité du et la pérennisation du projet « Do Enye Ame: le travail anoblit l’homme » après le délai.
Elle aura également pour mission d’organiser le processus d’identification des femmes artisanes vulnérables, identifier les centres et ateliers de formations, organiser le recyclage des femmes artisanes, organiser la formation des femmes artisanes en entrepreneuriat, en gestion d’entreprise, animer la plate-forme numérique d’exposition et de vente de produits, faciliter l’installation des femmes artisanes, informer, éduquer et communiquer sur la citoyenneté et la santé publique et nous espérons les améliorer au cours de cette séance et les valider.
La celle les mettra aussi en relation avec les institutions de microfinances qui étudieront leurs dossiers afin de leur accorder le crédit nécessaire susceptible de les aider à s’équiper pour l’exercice de leur métier.
Pendant l’exécution du projet, les membres de la cellule seront impliqués à sa mise en œuvre, afin de les responsabiliser pour qu’à la fin, ces membres puissent prendre le relai et poursuivre la mission du projet.
« La vitalité de la chambre de métiers est manifeste par sa participation à la mise en œuvre du projet », a souligné Adjokou Emmanuel (coordonnateur du projet).
« L’Homme étant l’acteur de son développement, les projets pour le développement doivent être donc conduits dans une démarche de responsabilisation des acteurs », a-t-il précisé.
Pour Adanlessossi Komlan (président du Consortium Vision pour emplois et Revenus Durables au Togo/Consortium VERD-Togo), cette cellule veillera à ce que l’insertion de ces femmes identifiées soit une réalité.
Il a souhaité que les membres de cette cellule soient des gens animés d’une certaine volonté, d’un certain engagement et de la détermination pour l’atteinte des réalités du projet. FIN
De Kpalimé, Omar/Rédaction