« Si nos États n’arrivent pas à vacciner rapidement, du point de vue santé mais aussi du point de vue économie, ils ne pourront pas reprendre vie », a averti vendredi à Lomé, Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
« Donc je suis ici pour cette mobilisation et solidarité internationale de l’accès équitable au vaccin », a-t-elle précisé à la presse, après un entretien avec le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.
« Après le Togo, je vais me rendre aussi au Cambodge. J’étais au Ghana, il y a deux jours et au Rwanda (mon propre pays), il y a deux semaines. Nous sommes sur la mobilisation de nos États, car vous savez que la Francophonie est une organisation basée sur la solidarité », a-t-elle souligné.
Jeudi, la secrétaire générale de l’OIF a visité un centre de vaccination contre la Covid-19 à Lomé, afin de toucher du doigt, l’évolution de la campagne de vaccination sur le terrain.
« Nous allons continuer à travailler sur la rapidité d’accès au vaccin – puisque les premières doses de vaccin sont administrées – pour qu’il n’y ait pas beaucoup de retard », a-t-elle ajouté.
Mme Mushikiwabo a également évoqué avec le Chef de l’État les questions de paix et de sécurité dans la sous-région ouest africaine qui regroupe huit pays membres de l’OIF.
Elle a également rencontré les organisations de femmes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la francophonie dans la lutte contre la pandémie.
Rappelons que le Togo qui a détecté son premier cas de coronavirus le 6 mars 2020, compte 9.676 cas dont 107 décès, selon les chiffres officiels publiés vendredi soir. 7.567 patients sont déjà guéris et 2002 autres sont sous traitement.
Le Togo a démarré depuis quelques jours, la vaccination à Lomé (capitale), grâce au premier lot de 156.000 doses de vaccin AstraZeneca, réceptionné dans le cadre de l’initiative Covax.
L’Union africaine lui a également offert 45.000 doses de ce vaccin. FIN
Edem Etonam EKUE
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