Des journalistes et directeurs d’organes de presse des régions Centrale, Kara et Savanes ont entamé lundi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), une formation de trois jours, afin de s’approprier les textes législatifs et réglementaires sur la presse et les communications électroniques.
Il s’agit de nouveaux textes adoptés, que bon nombre d’acteurs du secteur ne maîtrisent pas encore. La rencontre est organisée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), avec l’appui du Projet de Formation et d’Appui au Secteur de l’Audiovisuel et des Médias (Profamed).
Cette formation intervient après celle organisée en novembre 2020 à l’intention des professionnels des médias des régions Maritimes et Plateaux.
Les travaux ont été ouverts par le président de la HAAC Pitalounani Telou, en présence du préfet de la Kozah, le Colonel Hèmou Badibawou Bakali.
Djamel Kasmi (Coordonnateur du Profamed) était également présent.
« Nous aurons à passer en revue, les innovations introduites dans le statut du journaliste et du professionnel de la communication, la transformation des organes de presse en entreprises de presse, la création et l’exploitation des organes de presse écrits, audiovisuels et en ligne et le statut du directeur de publication », a souligné le président de la HAAC.
Sont également au menu de nos échanges, les mutations du secteur de l’audiovisuel, sans oublier les nouvelles applications en cas de violations de la déontologie de la profession, a précisé M.Telou.
Ce dernier a salué la contribution de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) – partenaires de la HAAC – qui s’est associé à la formation, afin de « permettre aux participants de s’approprier les textes sur les communications électroniques indispensables au métier du journalisme ».
Rappelons que la HAAC est l’une des institutions de l’État. Elle a pour mission de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse.
Elle veille également au respect de la déontologie en matière d’information, de communication et à l’accès équitable des partis politiques et des associations aux moyens officiels d’information et de communication. FIN
Edem Etonam EKUE