« Aujourd’hui, le Bénin existe. Nous n’avons aucun complexe désormais à affronter n’importe quelle Institution financière internationale pour la mobilisation des ressources externes », a fièrement affirmé Romuald Wadagni (ministre béninois de l’économie et des finances).
« Nous travaillons chaque jour avec rigueur sous le leadership très actif du Chef de l’État », a-t-il enchaîné.
Selon le ministre, le Bénin n’était pas connu des marchés financiers en 2016.
« Nous avons travaillé pour améliorer notre crédibilité sur la scène internationale. En 2018 par exemple, nous avons levé 230 milliards pour le projet asphaltage sur 10 ans avec un taux d’intérêt de 5%. C’est historique….. », a-t-il précisé.
« En 2018, nous avons effectué une opération magique unique de reprofilage qui nous a permis de gagner 50 millions d’euros. Nous avons levé 170 milliards sur 12 ans avec un taux d’intérêt de 3%. Ce fonds a servi au paiement des dettes qui étaient là avant notre prise de pouvoir », a-t-il précisé.
Le ministre a également mis l’accent sur d’autres réformes au plan économique ces dernières années qui ont permis de mener certaines actions, grâce à la politique du chef de l’Etat béninois Patrice Talon.
« En 2016, les fonctionnaires à la retraite devraient attendre plus de 2 ans avant de toucher la pension. Aujourd’hui, grâce aux réformes, le Bénin est le seul pays dans l’espace CEDEAO où lorsque le fonctionnaire part à la retraite en janvier, déjà en février, il touche sa pension », a salué M.Wadagni.
Sur le plan de la réforme relative aux voyages officiels, le Bénin économise 13 milliards chaque année : « cette économie est mise au niveau des cantines scolaires pour nos enfants. Chaque année, les cantines scolaires ont besoin de 14 milliards ».
Par ailleurs, le pays a dématérialisé la fiche de paiement. Cela a permis, a relevé le ministre, d’économiser des milliards et de faciliter la vie aux fonctionnaires.
« Aujourd’hui, les prestataires peuvent suivre l’évolution de leurs factures et être rapidement payés car la procédure est simplifiée en 5 étapes », a-t-il indiqué.
Au niveau de l’organisation des examens et concours, des dépenses fictives étaient effectuées, a relevé M.Wadagni.
Là également, a-t-il poursuivi, «nous avons pu grâce à la rigueur, économiser 5 milliards et pourtant les examens s’organisent toujours ».
«La dématérialisation du versement des bourses a permis de dénicher plus de 3000 faux boursiers. Nous avons doublé le nombre de bénéficiaires de bourses sans aucune augmentation de la cagnotte. L’argent était volé », a dénoncé le ministre. FIN
De Cotonou, Miracle JODEL
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