Des acteurs de la zone ouest de plateaux impliqués dans la gestion des urgences de santé publique, ont été mieux outillés jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), sur plan national actualisé de communication (2020-2022), afin de leur permettre une meilleure appropriation du document et une meilleure communication sur le terrain en cette période de pandémie au coronavirus.
Cette rencontre est initiée par la Plateforme des Organisations de la Société Civile pour la Vaccination et l’Immunisation au Togo (POSCVI-TOGO) avec l’appui technique des experts de la cellule de communication du ministère chargé de la santé.
Elle a réuni des acteurs de différents ministères, notamment de l’agriculture, de la communication, de l’éducation, de l’environnement, ainsi que des représentants des organisations de la société civile.
L’objectif est d’assurer la dissémination du plan national de communication sur les risques de santé publique en situation d’urgence auprès des acteurs du niveau opérationnel de gestion des urgences de santé publique.
Ce plan national de communication (2020-2022) révisé entend renforcer les capacités nationales et assurer des prestations de qualité en matière de CRU, pour une bonne gestion des situations d’urgence au Togo. Il servira également de cadre référentiel pour orienter les acteurs dans ce domaine.
La mise en œuvre de ce plan devrait permettre au Togo de gérer les aspects communicationnels de toutes les urgences de santé publique et de mieux relever les défis en termes de communication sur les risques en situation d’urgence, en passant par l’engagement communautaire.
Pour le directeur préfectoral de la Santé d’Amou, Dr Koudema Winiga, ce document vient à point nommé, car c’est un plan de communication qui montre comment agir sur le terrain, comment se préparer pour répondre aux situations d’urgence.
« Ce document, c’est la base qui va nous servir pour pouvoir travailler sur le terrain, mobiliser les ressources », a-t-il précisé.
« Les urgences de santé publique nous obligent de plus en plus à maîtriser les différents plans de communication parce que la communication est le fer de lance en matière de santé publique. Donc on n’est jamais assez formé pour faire face aux différents défis auxquels nous sommes confrontés ces dernières années, le COVID-19 et tout dernièrement l’Ebola. Donc pour faire face à cela, nous serons obligés de maîtriser les différents plans de communication », a ajouté le DPS Amou. FIN
De Kpalimé, Omar/Rédaction