Le Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé a officiellement lancé samedi à Sagbadaï (plus de 335 km au nord de Lomé), les travaux de réhabilitation du tronçon Sokodé-Bassar et d’autres aménagements pour une distance totale de 75 km, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La route Sokodé-Bassar est longue de 42,4 km. Les autres travaux concernent: l’aménagement et le bitumage du contournement de Malfakassa (24 km), l’aménagement et le bitumage de la bretelle reliant de la RN1 à la RN (sur 2 km dans la ville de Sokodé) et l’aménagement et le bitumage de la bretelle de Binaparba (6,6 km).
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des travaux publics Mme Zouréatou Kassah-Traoré et des autorités locales dont les préfets de Tchaoudjo, le colonel Mompion Matéindou et de Bassar, le colonel Bonfoh Faré Jean.
Coût des travaux de réhabilitation du tronçon: 35,29 milliards de F CFA. Ils seront exécutés par l’entreprise Tunisienne Soroubat pour une durée de 24 mois.
Ces différents travaux sont une partie intégrante d’un vaste programme de construction de la RN1 sur une longueur de 200 km, de Sokodé à Sadori (dans la préfecture de l’Oti) en passant par Bassar et Dankpen, a souligné la ministre des travaux publics.
Mme Zouréatou Kassah-Traoré a invité les responsables de l’entreprise Soroubat et ceux du bureau de contrôle à asseoir une bonne communication et à mettre en place un bon plan de gestion sociale et environnementale du chantier pour réduire les risques de nuisance et d’accidents.
De son côté, le préfet de Tchaoudjo a remercié la cheffe du gouvernement pour sa présence qui témoigne de l’intérêt qu’elle accorde au développement du Togo prôné par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.
Ce tronçon, une fois réhabilité, mettra fin aux calvaires des deux préfectures dans leurs mouvements, a appuyé le préfet de Bassar.
Le Premier ministre a profité de l’occasion pour visiter dans la localité, une usine d’exploitation de cajou, qui a bénéficié d’un financement de 600 millions de F.CFA du Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa).
Cette chaîne de transformation agricole a une capacité de production de 8 mille tonnes de noix de cajou par an et deux mille tonnes d’amende par an. L’essentiel de la production est exporté dans les pays d’Europe et aux États-Unis d’Amérique. L’unité Cajou du centre a créé 200 emplois directs essentiellement des femmes et 100 emplois saisonniers dans le village de Sagbadaï.
« Je félicite l’ensemble des acteurs et notamment le promoteur et ses employés, pour le rôle ainsi joué dans la volonté de transformer au Togo nos matières premières », a écrit Mme Tomégah-Dogbé sur son compte Twitter.
Par ailleurs, elle a également échangé avec l’union des coopératives de productrices de Néré de la région centrale et les femmes du grand marché de Bafilo.
« Ces femmes battantes à l’énergie débordante m’ont impressionnée par leur engagement vers l’autonomie économique. Ensemble, nous avons parlé de paix, de développement et d’inclusion sociale conformément à la vision du Chef de l’État Faure Gnassingbé », a-t-elle précisé.
« Ces échanges, éléments d’une gouvernance concertée, nous permettent d’expliquer ce que nous faisons et de mieux identifier les besoins des populations », a ajouté la cheffe du gouvernement. FIN
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