Les activités du projet Amplify PF ont été présentées le weekend à Blitta-gare (environ 305 km au nord de Lomé) à plusieurs acteurs de la santé (personnels de la santé, membres des comités de santé Préfectoraux), ainsi qu’aux maires et aux organisations de la société civile.
AmplifyPF est un projet régional financé par l’USAID à hauteur de 18,5 millions dollars US, mais la réalisation de ses activités au Togo est couverte à hauteur de 2 milliards F.CFA.
Il est mis en œuvre pour la période 2018-2023, dans quatre pays de la sous-région : Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Niger et le Togo.
Le projet vise à lutter contre les mortalités maternelle, néonatale et infantile.
Il entend appuyer le Réseau Intégré d’Apprentissage (RIA), une unité de base pour la mise en œuvre de pratiques à haut impact (PHIs).
Le Comité technique d’appui au RIA (CTAR) mis en place, est composé de 15 membres et dirigé par le préfet de Blitta Batossa Boukaria.
La rencontre a pour objectif d’orienter les parties prenantes sur les objectifs du projet, ses stratégies d’intervention ainsi que les approches techniques du projet.
La rencontre vise également à les orienter sur les exigences de l’USAID en matière de la planification familiale et de la protection de la vie.
Tatoa Koumahada (Directeur Préfectoral de la santé) a salué la mise en œuvre dudit projet dans la localité, car il permettra de renforcer l’efficacité de la planification familiale (PF) et de réduire la mortalité maternelle et infantile.
Le préfet de Blitta a abondé dans le même sens, remerciant l’Ambassade des États-Unis pour son appui technique et financier pour la mise en œuvre de ce projet qui vise à préserver la vie de la mère et de l’enfant
De son côté, Guédé Kossi (Directeur du Projet Amplify PF au Togo) a étalé les avantages de la planification familiale sur la vie d’une mère et de l’enfant: la maîtrise de l’espacement des naissances et le développement socio-économique.
Face au faible taux de la prévalence contraceptive, le Togo s’est fixé l’objectif de passer de 24,4% en 2017 à 35,5% en 2022, a-t-il précisé.
Seules 17,3 % des femmes en âge de procréer utilisent une méthode contraceptive moderne, une femme a en moyenne 5 enfants, et une femme sur trois a des besoins non satisfaits en PF, 401 femmes décèdent pour 100000 naissances vivantes et 27 enfants sur 1000 meurent avant d’atteindre 28 jours.
Pendant 5 ans, le projet AmplifyPF va apporter un appui aux districts sanitaires pour améliorer les prestations de services de PF et assurer une meilleure coordination des projets SR/PF financés par le gouvernement américain dans la sous-région. FIN
De Blitta, Fridos SAMBANNE
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