Les responsables des organisations de la presse privée se sont retrouvés mardi à Lomé, rencontre visant à réfléchir sur la « situation que traverse la privée togolaise qui a connu des moments tumultueux cette fin d’année », a souligné Fabrice Petchezi, président de l’Observatoire togolais des médias (OTM).
La rencontre leur a permis de poser les problèmes, de situer les responsabilités et d’explorer des pistes de solutions pour un meilleur avenir de la presse togolaise.
Elle intervient au lendemain du retrait du récépissé de l’hebdomadaire L’Indépendant Express, suite à son article sur le vol de « cuillères dorées » impliquant deux femmes ministres.
« C’était une rencontre à l’initiative de l’OTM. Il était question d’échanger sur la situation que traverse la privée togolaise qui a connu des moments tumultueux en cette fin d’année. La rencontre a permis de nous remettre en cause et de nous dire des vérités par rapport certaines dérives constatées dans les médias », a déclaré à l’Agence Savoir News Fabrice Petchezi.
« Nous avons échangé sur diverses questions qui concernent la presse notamment les questions de liberté de presse, les conditions d’exercice de la profession », a-t-il précisé.
« Toutes les organisations de presse ont à cœur les questions de la défense des libertés de presse et celles de l’amélioration des conditions d’exercice de la profession. Et il était nécessaire de marquer cette pause décisive pour penser à nos problèmes », a ajouté le président de l’OTM.
« Un confrère a eu des soucis qui l’ont conduit à la justice… En tant qu’observatoire togolais des médias, nous nous sommes dits qu’il fallait quand-même une rencontre pour échanger sur notre situation », a-t-il poursuivi.
Selon M. Petchezi, la démarche est celle d’un « plaidoyer », afin que ce journal puisse continuer à paraître et ainsi préserver le travail des employés : « retirer le récépissé d’un journal, n’est à souhaiter à personne ».
Notons que cette rencontre a également permis à ces responsables des organisations de la presse privée d’aborder d’autres points notamment à l’aide de l’État à la presse et la convention collective.
En rappel, l’OTM est l’instance d’autorégulation et le tribunal des pairs, créée en 1999 par les associations nationales des journalistes. FIN
Ambroisine MEMEDE
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