Les quatre syndicalistes arrêtés mercredi, ont été remis en liberté, mais placés sous contrôle judiciaire, a appris ce samedi, l’Agence Savoir News auprès de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT).
Ces responsables syndicaux dont trois membres du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) avaient été interpellés alors qu’ils étaient en séance de travail avec la coordonnatrice de la STT, sur invitation de cette dernière dans les locaux de ladite centrale syndicale.
Ces responsables de la SET vivaient dans la clandestinité depuis quelques jours, car recherchés par la police pour « faux et usage de faux en écrire ».
Selon des sources syndicales, la création en décembre dernier du SET, ne répond pas aux dispositions du code de travail. Pire, les documents fournis, après la création de ce syndicat, renferment assez d’irrégularités. Dans le même temps, ces syndicalistes avaient lancé une grève.
D’autres responsables de ce syndicat arrêtés avant mercredi, ont été également libérés et placés sous contrôle judiciaire. Seul le rapporteur arrêté à Kara et déposé à la prison civile de la ville, n’est pas libéré.
Jeudi, les responsables de la STT étaient montés au créneau pour dénoncer les conditions d’arrestation de ces responsables syndicaux dans leurs locaux.
La STT avait exigé la « restitution immédiate du matériel emporté par les gendarmes » et menacé de « porter plainte contre la SCRIC, pour violation de propriété privée et violences volontaires sur la personne de sa coordinatrice générale ». FIN
Edem Etonam EKUE