Démarrée depuis le 12 novembre par la commune de Savè dans les Collines, la tournée nationale de reddition de comptes entreprise par le chef de l’État béninois Patrice Talon, s’est achevée vendredi au terme de la séance d’échanges avec les populations d’Adjohoun (environ 62 km de Cotonou).
Que ce soit par voie de terre ou sur l’eau (du nord au sud, de l’est à l’ouest), aucune commune n’a été délaissée par le Chef de l’Etat qui tenait à rendre compte à ses concitoyens de l’action de son gouvernement durant ces 5 dernières années.
Ainsi, au total, 9801 km ont été parcourus (par voie de terre), pour rencontrer les populations des 77 communes du pays.
A chaque étape, M.Talon en bon pédagogue a, avec rigueur, abnégation et méthode, durant plus de 2 voire 3 heures d’horloge à chaque fois, exposé aux populations présentes, le bilan de l’action commune entamée durant son mandat.
Qu’il s’agisse du domaine de la bonne gouvernance, de l’eau, du cadre de vie, de l’électricité, des infrastructures, des sports, etc. les grandes réalisations du gouvernement ont été présentées et expliquées aux populations attentives et heureuses d’accueillir pour la première fois un président de la République qui vient leur rendre compte sans démagogie aucune, mais avec réalisme et franchise, pour magnifier ce qui a été bien réussi mais aussi reconnaître ce qui n’a pas encore été fait.
Satisfait et heureux de la renaissance que vit depuis peu le Bénin, il a bien souvent rassuré les populations de ce que le Bénin ne quittera plus les rails du développement.
« L’argent ne circule plus, mais l’argent travaille », s’est vanté jeudi le chef de l’État béninois à Akpro-Missérété (environ 40km de Cotonou), répondant ainsi à ceux qui ont l’habitude de critiquer sa gestion à la tête du pays.
Il est souvent fréquent d’entendre des béninois se plaindre de la gestion de M.Talon depuis son arrivée au pouvoir, estimant que tous les robinets sont fermés et que « l’argent ne circule plus ».
« La fraude douanière engendrait des pertes de centaines de milliards à l’État qui en avait peu pour satisfaire les besoins, mais avec la prise de conscience des uns et des autres, on mobilise plus d’argent pour construire les routes, apporter l’eau et régler les problèmes d’énergie électrique, les cantines scolaires. Notre argent a commencé à construire », s’est-il réjoui.
« Pendant longtemps, on s’est peu préoccupé du développement et on a entretenu le gaspillage et la dilapidation des ressources nationales sous un vernis de démocratie », avait dénoncé le président béninois, affirmant qu’en moins de 5 ans, le pays a « changé du tout au tout ». FIN
De Cotonou, Miracle JODEL
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