Différents acteurs intéressés par l’intelligence artificielle se sont retrouvés ce samedi à l’Université de Lomé pour discuter, échanger et voir comment participer au développement de leur pays en utilisant les outils de l’intelligence artificielle, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
L’intelligence artificielle (IA) renvoie à une application capable de traiter des tâches qui sont, pour l’heure, réalisées de manière plus satisfaisante par des êtres humains dans la mesure où elles impliquent des processus mentaux de haut niveau comme l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la mémoire et l’esprit critique.
« L’IA représente aujourd’hui, un réel potentiel économique et un nouveau vecteur d’innovation et de croissance capable de booster les efforts de développement en Afrique. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA, mais son développement et son utilisation doivent être assurés sur notre continent par et pour les africains », a indiqué Mme Mensah Attoh (Secrétaire générale de l’Université de Lomé).
Pour elle, des pays comme le Kenya, le Nigeria ou l’Afrique du Sud ont d’ores et déjà pris une longueur d’avance, et cela continue avec l’explosion des start-up africaines.
« IndabaX est un événement qui est organisé dans les différents pays africains une fois par an et soutenu par Indaba, une société sud-africain qui a pour vision de démocratiser l’intelligence artificielle en Afrique », a expliqué Tchamye Boroze (Directeur adjoint du centre informatique de l’Université de Lomé).
L’intelligence artificielle est à sa première édition au Togo. Une conférence inaugurale s’est tenue ce 19 décembre à l’Université de Lomé et de Kara pour vulgariser ce que sait que l’intelligence. Des séminaires sont également prévus pour former davantage tous les utilisateurs en intelligence artificielle sur des applications dans les domaines de la santé (radiologie par exemple), des services de reconnaissance des caractères de façon automatique, de l’énergie et de l’agriculture.
En marge de ces séminaires de formation, des étudiants et des enseignants chercheurs feront des présentations sur leurs travaux qui seront enrichis, discutés avec leurs collègues présents.
Notons qu’en 2015, le marché de l’intelligence artificielle pesait 200 millions de dollars, et l’on estime qu’en 2025, il s’élèvera à près de 90 milliards de dollars. FIN
Bernadette AYIBE
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