Gérard Djossou et Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson arrêtés les 27 et 28 novembre, ont été remis jeudi en liberté provisoire, a affirmé à l’Agence Savoir News, le Procureur de la République.
« Ils sont remis en liberté provisoire et placés sous contrôle judiciaire. « L’instruction préparatoire n’est pas terminée. On peut les rappeler à tout moment », a souligné Essolissam Poyodi.
Mme Adjamagbo-Johnson et Djossou, tous deux membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), sont accusés « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et de groupement de malfaiteurs ».
L’exploitation des documents et objets saisis lors des perquisitions menées aux domiciles des deux opposants a « confirmé l’existence d’un plan de déstabilisation du pays, qui devait être exécuté à l’occasion des manifestations publiques prévues le 28 novembre par la DMK », avait souligné dimanche dernier le procureur de la République.
Les deux opposants ont été arrêtés au lendemain d’une manifestation de la DMK, interdite par le gouvernement, pour raison de coronavirus.
Leur arrestation a provoqué une vague de réactions (opposition et organisations de la société civile). Les Évêques du pays ont aussi plaidé pour la remise en liberté.
Dans un communiqué, Amnesty International a de son côté dénoncé des « arrestations arbitraires » et « une répression croissante des voix dissidentes par les autorités togolaises ». FIN
Junior AUREL