Une trentaine d’acteurs du système éducatif, des responsables d’ONG ainsi que des directeurs préfectoraux de l’Action sociale de la région des Plateaux se sont séparés ce mercredi bien outillés à Atakpamé, après deux jours d’atelier de réflexion sur une adaptation du modèle d’éducation non formelle.
Financée par le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’atteinte de l’ODD 4 qui recommande d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Il s’agissait donc, d’une part, de permettre la réinsertion des enfants non scolarisés et déscolarisés précoces de 9 à 14 ans dans le système scolaire ou les orienter vers la formation professionnelle, et d’autre part, de donner l’occasion aux filles et aux garçons y compris les enfants en situation de handicap et ceux vulnérables des zones d’interventions, d’accéder à une éducation non-formelle de qualité en vue de leur réinsertion scolaire ou de leur insertion socio-économique.
Après deux jours de conclave, les participants sont capables de constituer une liste des villages potentiels pouvant abriter les centres d’éducation non formelle, mais aussi élaborer une feuille de route consensuelle pour la mise en place et l’animation de ces centres.
Cette formation a été encadrée par le directeur général de l’Alphabétisation et de l’Éducation non Formelle Abete Baoumodom, en présence du directeur régional de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation des Plateaux Ahe Kokouvi Dodji. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL