Lutte contre les changements climatiques : Des acteurs mieux outillés sur les CDN à Kpalimé

Le secrétaire général de la préfecture de Kloto (droite), à l'ouverture de l'atelier

Les acteurs de la Société civile, la chefferie traditionnelle et des structures déconcentrées de la région des Plateaux/Ouest ont été mieux outillés sur les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN), lors d’un atelier lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé).

Les CDN du Togo sont des actions définies par le gouvernement togolais pour participer à l’effort global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.

Selon Aniko Polo-Akpisso (coordonnateur national du projet d’Appui aux Contributions Déterminées au niveau National/CDN), ces actions sont définies dans le cadre de l’Accord de Paris auquel le Togo est partie, afin de contribuer à l’effort global de réduction des gaz à effet de serre.

Cet atelier est initié par la direction de l’Environnement logée au sein de la division de la lutte contre les changements climatiques du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières. Il a reçu le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et s’inscrit dans le cadre des actions entreprises au niveau global, afin de réduire le réchauffement climatique.

L’objectif est d’informer les acteurs de la société civile et les cadres techniques au niveau régional et local des CDN et de la feuille de route de leur révision afin de susciter leur adhésion et de renforcer la sensibilisation et la communication autour des questions liées aux changements climatiques.

Des acteurs de la société civile et de la chefferie, lors des travaux

Cet atelier constitue également un cadre national de réflexion des différents acteurs pour améliorer la contribution du Togo aux efforts mondiaux d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

« Les changements climatiques constituent l’un des enjeux majeurs auxquels fait face l’humanité. Les défis posés par les changements climatiques sont encore plus importants pour les pays en développement comme le Togo et les capacités techniques et financières pour y faire face sont assez limitées », a souligné Sogoyou Békéyi (secrétaire général de la préfecture de Kloto).

Les changements climatiques accentuent la vulnérabilité des populations

« Les changements climatiques accentuent la vulnérabilité des populations, les clivages sociaux et la pauvreté et si des actions ne sont pas prises pour arrêter ou freiner l’évolution de ce phénomène, ses effets se ressentiraient de façon plus dramatique dans l’avenir », a-t-il averti.

La planète terre doit s’attendre à une augmentation du réchauffement climatique de l’ordre de 2 à 5,5°C, d’ici à l’horizon 2100 quelle que soit la trajectoire d’analyse », révèle le 5ème rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).

Et pour le Lt Dossou Kodjo (ancien directeur préfectoral de l’Environnement et des Ressources forestières), il faut bâtir une société plus durable et plus équitable pour les populations et les écosystèmes naturels.

Participants et autorités

« Le GIEC recommande une limitation du réchauffement climatique à 1,5% par des changement rapides, radicaux et sans précédent dans tous les domaines de la société par la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 20 à 40% pour la période de 2013 à 2020 et de plus de 80% pour la période de 2020 à 2100 par rapport aux émissions de 1990 », a-t-il indiqué.

Mme Yaou Mérry (chef de division lutte contre les changements climatiques à la direction de l’Environnement), a de son côté, invité les acteurs et les concitoyens à adopter des pratiques propres dans leurs activités quotidiennes en évitant de brûler les superficies avant de semer, éviter aussi de couper tous les arbres dans le champ et faire usage des pratique agro-écologiques. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

www.savoirnews.tg, l’info en continu