Prof. Moustafa Mijiyawa (ministre de l’hygiène publique et de l’accès universel aux Soins) et Mme Maméssilé Akla Agba Assih (ministre déléguée, chargé de l’Accès universel aux Soins), en tournée dans les chefs-lieux de région du Togo dans le cadre des programmes de gratuité mis en place par le gouvernement, ont échangé à Atakpamé, avec les leaders communautaires et acteurs de terrain des Plateaux.
Au menu des discussions, le début de l’élaboration d’une stratégie de la mise en œuvre des programmes de gratuité sanitaires initiés par le gouvernement et particulièrement la gratuité de la prise en charge sanitaire de la femme enceinte.
Il s’agissait surtout de l’informer et d’expliquer aux populations, les différents projets et programmes de gratuité dans la santé, afin de recueillir leur point de vue sur les facteurs de réussite et les freins à la mise en œuvre de ces programmes, puis solliciter l’adhésion de ces acteurs afin de les amener à prendre des dispositions pour informer à leur tour la population.
Le programme de gratuité de la prise en charge de la Femme enceinte permettra à terme, d’améliorer l’accessibilité aux soins des femmes enceintes et une prise en charge adéquate durant la période allant de grossesse à l’accouchement.
Les deux ministres ont souligné que la vision du président Faure Gnassingbé, est de pouvoir rapprocher tant que possible, les services de soins de santé des populations et réduire de façon significative, l’écart entre les nantis et les démunis.
Selon les statistiques, le taux de mortalité mère-enfant est de 401 décès de femme pour 100.000 naissances vivantes et le taux national de fréquentation des femmes enceintes pour la première consultation prénatale est inférieur à 35%.
Le programme de gratuité de la prise en charge de la femme enceinte dont le coût de mise en œuvre est estimé à 7,140 milliards de FCFA pour l’année 2021, démarrera dans les plus brefs délais, selon le communiqué du conseil des ministres du 25 novembre dernier.
Ce Programme sera soutenu par une campagne active et renforcée de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base afin, d’inciter à l’espacement des naissances. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL